“Quoi ? Ce vieux remède de grand mère là ? …

~ L'herboristerie domestique revisitée ~
~ L'herboristerie domestique revisitée ~
“Quoi ? Ce vieux remède de grand mère là ? …
As-tu déjà entendu parler des plantes aphrodisiaques ? Si oui, …
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais le …
“Non mais… Voilà qu’elle vous vendre son pisse mémé même …
« Se soigner de manière plus naturelle ? Ah mais, trop d’la balle ! Franchement, si je peux te donner un conseil, essaye l’Ashwagandha , la cure de Guarana et l’Harpagophytum, c’est top moumoute ! En plus c’est grave à la mode.
-Ah ouais… Mais j’ai entendu dire que l’Harpagophytum, importé d’Afrique était en voie de disparition…. T’aurais pas plutôt une alternative disons plus… locale et écologique ? »
Avec l’augmentation de la demande en phytothérapie, le marché des plantes médicinales explose. Et de fait, c’est comme pour tout type de consommation : tu es responsable de ce que tu choisis d’acheter et de qui tu souhaites soutenir.
Soit tu choisis de te fournir auprès de grands labos pharmaceutiques, d’acheter des plantes en gélules sans aucune garantie de traçabilité, parfois produites en quantité industrielle, parfois en provenance de l’autre bout du monde, parfois issues de régions dont les ressources sont pillées par la cueillette…
Soit, tu peux choisir de te soigner de manière plus naturelle, mais aussi de manière plus écologique et locale, avec des plantes bien de chez toi, produites par des producteurs locaux en bio et en circuit court soucieux de respecter la nature.
Le curseur entre les deux est à ajuster, de façon à ce que tu puisses trouver un juste équilibre qui concilie à la fois tes valeurs avec une pratique plus durable de l’herboristerie.
Après tout, se soigner avec les plantes, n’est-ce pas aussi apprendre à renouer avec son corps, avec la plante qui nous guéri et avec la terre qui l’a vu se développer, et ce de manière plus respectueuse ?
Et puis est-ce que tu penses réellement que les anciens paysans s’enquiquinaient à commander des plantes exotiques hors de prix pour soigner les maux du quotidien ? Non.
Ils prenaient ce qu’ils avaient chez eux, dans leur potager ou leur campagne, point à la ligne.
Heureusement, pratiquer l’herboristerie de façon durable, écologique et locale, aujourd’hui c’est encore possible. Voici comment…
Si tu veux apprendre à utiliser les plantes médicinales dans ton quotidien, je ne peux que t’encourager. Par contre, il me paraît difficile de chercher à dissocier santé naturelle et écologie.
C’est mon avis.
Prendre soin de soi grâce à la nature, c’est également se soucier d’elle et de l’impact que notre consommation de plantes et de ressources naturelles aura sur les écosystèmes.
Or, dans l’enthousiasme des débuts, on a tendance à l’oublier : nos chères plantes ont été cultivées et cueillis dans des écosystèmes naturels ou agricoles parfois fragiles.
Sauf que, rien n’est fait pour nous faciliter la tâche. Lorsque tu achètes une plante, ou pire, un mélange de plantes ou un produit transformé, la traçabilité est parfois très obscure voir quasiment absente.
Prends ton flacon de gélules, et trouve le lieu, la date et les conditions de récoltes de ta matière première… Pas facile hein ?
Sans même parler des process de transformation qui là encore, relèvent du mystère…
A titre d’info, retiens ce chiffre : en 2002, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié une étude estimant que plus de 4 000 espèces de plantes médicinales et aromatiques sont menacées dans le monde.
C’était il y a quasi 20 ans… Qu’en est t’il aujourd’hui ?
Pratiquer l’herboristerie de terroir, c’est la prise de conscience que nous avons une responsabilité à la fois envers notre propre santé, les plantes que nous utilisons et la protection des écosystèmes naturels au sein desquels elles ont été cultivées ou ramassées.
La durabilité désigne la nécessité de pouvoir assurer la pérennité des générations à venir, à travers la conservation d’un environnement vivable, d’une économie viable et d’une organisation sociale équitable. Il s’agit donc de participer à la fois à la préservation des écosystèmes, des économies locales et des pratiques soucieuses de l’humain et de la terre.
Le “biorégionalisme” ou terroir en français pour sa part, est un concept qui considère le fait que les communautés humaines locales développent et renouent de manière harmonieuse avec l’environnement naturel de leur localité (écosystème local représentatif d’un “terroir”, reconnaissable aux communautés végétales et animales spécifiques au lieu de vie, souvent défini à l’échelle d’un bassin versant, d’un massif montagneux…) de manière positive et durable.
L’herboriste de terroir cherche ainsi à renouer et à redécouvrir son territoire local (son climat, sa culture, ses pratiques traditionnelles ancestrales, ses écosystèmes, sa végétation, ses plantes médicinales…), et intégrer une approche plus locale dans sa pratique, comme à travers l’ethnobotanique.
Comme pour tout engagement, ta manière de pratiquer une herboristerie plus vertueuse va dépendre de tes envies, de ton lieu de vie, de tes possibilités, de ton temps et de ton niveau d’engagement.
L’astuce c’est de ne pas devenir rigide, mais de te laisser de la souplesse, pour à la fois garder du plaisir et modifier tes habitudes progressivement sans te rajouter de la pression ou du stress…
Cela peut notamment être réalisé par différents moyens, comme :
Et autant d’autres idées à explorer !
Et toi, quelles actions plus durables, locales et écologiques vas-tu ou mets-tu déjà en œuvre pour te soigner avec les plantes médicinales ? Notes tes idées en commentaire !
Références : Schippmann U. & Leaman D. J. , 2002. Impact of Cultivation and Gathering of Medicinal Plants on Biodiversity: Global Trends and Issues. Published inFAO. 2002. Biodiversity and the Ecosystem Approach in Agriculture, Forestry and Fisheries. Satellite event on the occasion of the Ninth Regular Session of the Commission on Genetic Resources for Food and Agriculture. Rome, 12-13 October 2002. Inter-Departmental WorkingGroup on Biological Diversity for Food and Agriculture. Rome 142-167
Si tu mûris une idée de reconversion ou de carrière dans le monde des plantes médicinales, sache que ce n’est pas un métier tout à fait classique (enfin, je pense que tu t’en doutes).
En effet, le diplôme officiel d’herboriste ayant été supprimé en 1941 par M. Le Maréchal Pétain, seuls les herboristes ayant passés leur diplôme AVANT cette date ont officiellement encore le droit de pratiquer… Bon autant dire qu’il ne reste plus grand monde…
De plus, il existe un gros flou juridique en ce qui concerne la filière des PPAM (Plantes à Parfums, Aromatiques et Médicinales).
En effet, la plupart des plantes médicinales sont réservées au monopole pharmaceutique, et donc à la vente en officine. Le comble, c’est que même des Docteurs en Pharmacie et des Médecins peuvent être poursuivis pour vente et prescriptions de plantes médicinales…
Or, comme Gilles Corjon et Christophe Bernard me l’ont largement rappelé au cours de mon Grand oral de l’ ELPM, nous avons un devoir de transmission de ce savoir et de ce patrimoine traditionnel pour ne plus qu’il soit oublié…
D’autant que, malgré le manque de reconnaissance de ce métier, l’herboristerie et la demande de soins par les plantes aujourd’hui a plus que jamais le vent en poupe.
Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreux moyens de réinventer le métier d’herboriste, il suffit pour cela d’être astucieux, et créatif !
Voici une liste, non exhaustive, d’idées de métiers que tu pourrais pratiquer en tant qu’herboriste.
Bien sûr, il en existe encore pleins d’autres !
A lire aussi -> L’annuaire des petits producteurs de plantes médicinales
Globalement, il n’existe donc pas UN métier d’herboriste, mais des myriades ! Et très souvent, les personnes pratiquant l’herboristerie à titre professionnelle couplent plusieurs activités autour des plantes pour pouvoir en vivre.
Mais cela reste tout à fait possible ! Il suffit pour cela d’oser, d’y croire, et de bien se former.
Et toi, quel(le) herboriste es-tu ou souhaite – tu devenir ?
N’hésite pas à partage ton expérience ou tes questions en commentaire pour aider les personnes en reconversion ! 😉
Plus d'informations sur les filières :
https://www.syndicat-simples.org/ https://www.cueillettes-pro.org/ http://www.ffeh.fr/ecoles-francaises-herboristerie.php https://www.cpparm.org/ https://www.ppamdefrance.com/ http://www.jeminstallepaysan.org/index.php https://paysans-herboristes.org/
Quand te reverrais-je, pays merveilleuuuuuuuux !
Non l’hiver, ce n’est pas que cette période morne triste et froide où survient rhume, grippes et angines. Mais c’est aussi la saison de la neige, avec son lot de glissades en tous genre, de roulé boulé dans la poudreuse, de scintillements magiques dans les sapins, de l’observation du silence paisible et serein de la montagne endormie, puis des retrouvailles conviviales autour d’un bon feu et d’une bonne plâtrée quasi incontournable de patates fromage (et les kilos qui viennent avec !).
Sans parler des souvenirs mémorables qui restent gravés dans notre mémoire au fur et à mesure que les années passent.
Si tu es un (e) habitué(e) des sports d’hivers, tu sais très certainement de quoi je parle.
Oui mais voilà, qui dit sport d’hiver ne dit pas toujours « absence de bobos », hein. Faire les fous dans la neige parfois ben… ça se paye ^^.
Entre les courbatures, les bleus, les crevasses et autres coups de froid, je te livre clé en main la trousse à pharmacie naturelle qui te sera indispensable aux sports d’hivers, pour passer des vacances sereines.
Mention spécial COVID : même si les remontées mécaniques ne fonctionnent pas cette année, et que tu décides quand même d’aller t’éclater à la luge ou en ski de fond, cet article te sera également fort utile.
Aller, en piste !
La montagne en hiver peut mettre ta peau à rude épreuve.
Entre le froid qui dessèche, déshydrate et brûle l’épiderme et les UV causés par l’albedo de la neige, les gerçures, crevasses, rougeurs et autres coups de soleil sont autant de joyeusetés qui riment avec dénivelé.
Voici une petite routine que tu pourras appliquer chaque jour durant tes vacances pour bien protéger et réparer ta peau face aux rigueurs hivernales.
Le matin, avant de t’exposer au froid, l’idéal est d’appliquer un baume protecteur gras ou une crème grasse de type eau dans l’huile (ou cold-cream) sur ton visage et tes mains. Le gras contenu dans ce type de crème va venir créer un film protecteur contre le gel de l’extérieur, et éviter à l’eau contenue dans ton épiderme de s’évaporer (desséchement), ou pire, de geler (éclatement des cellules).
Protéger sa peau du froid avec du gras, c’est d’ailleurs une technique très bien connue des norvégiens qui autrefois, s’appliquaient de la graisse de phoque sur la peau avant de sortir.
Pourquoi les crèmes classiques sont inefficaces sur la peau en hiver ?
Parce que les crèmes classiques sont majoritairement composées…. D’eau… Du coup, c’est comme si tu t’appliquais de l’eau sur le visage juste avant de sortir par -10 °C. Et rappelle moi ce que ça fait, de l’eau en dessous de 0°C. Exactement, ça gel… Et le gel, ça brûle la peau. Donc, exit ta crème Nivea…
Tu as donc le choix entre plusieurs remèdes maisons :
Avant de sortir t’exposer à la bise des montagnes, pense également à protéger ta peau des UV.
Pourquoi ? Car l’altitude, associée à l’albedo de la neige augmentent l’exposition aux UV en mode +++. Il s’agit donc de ne pas être négligeant.
Pour cela, il n’existe pas trente-six mille solutions : pense à la crème solaire indice SPF 50.
Et comme il est difficile de fabriquer de la crème solaire maison (à moins que tu n’ai envie de te barbouiller le visage d’argile), le mieux reste encore de t’orienter vers des crèmes solaires bio et éco-responsables (et pas les crèmes cracra) comme la crème solaire SPF 50 de Amapola bio cosmetics (marque espagnole slow cosmétique) ou encore la crème solaire SPF 50 d’Algamaris bio des Laboratoires de Biarritz.
Te voilà rentré (e) d’une bonne journée de ski, de raquette ou de luge. Tu es fatigué(e) mais heureux(se) et tu en a bien profité.
Ta peau, soumise au froid, au vent et au UV, même bien protégée a tout de même souffert.
C’est alors qu’une fois au chaud, tu vas pouvoir hydrater correctement ta peau, avec une crème ou un gel à base d’eau très pénétrant pour t’éviter d’avoir une peau de croco qui tiraille.
Plus de risque que l’eau gel et refroidisse ta peau une fois rentré(e) au chalet!
Personnellement, je n’emmène pas dix milles crèmes dans ma valise, mais un seul remède, qui fait des miracles sur ma peau : le Gel d’Aloé vera pur.
L’Aloé vera est un choix excellent, car il transporte l’eau dans l’épiderme asséché et le réhydrate, répare les micros lésions, engelures, inflammations et brûlures dûes au froid, au gel et aux UV, et active la capacité de régénération des cellules de la peau.
Une bonne noix de gel d’Aloé vera une fois la journée finie, et une noix juste avant le couché, et hop, ta peau sera rafraîchie, réhydratée et réparée !
Personnellement, je ne peux plus m’en passer !
Qui ne s’est jamais chopé un début de rhume ou d’angine aux sports d’hiver ?
On pourrait croire que le froid intense de la montagne tue les virus ! Mais le fait de mal se couvrir, de transpirer associé aux chocs thermiques froids/chauds répétés et hop ! C’est le coup de froid !
Pour les prévenir, je te partage quelques astuces de bon sens : bien se couvrir, en particulier les extrémités et parties sensibles du corps (bonnets, écharpes, gants), ne pas se découvrir lorsque l’on a transpiré notamment dans des endroits froids et venteux (même en haut des pistes !), une fois rentrés, se changer pour mettre des habits secs.
Et une fois que les premiers symptômes arrivent ?
Et bien tu es bon(ne) pour rester bien au chaud au chalet sous une couverture, à boire un bon bol de bouillon de légumes ou une tisane à base de plantes immunostimulantes et anti-infectieuses devant Netflix. Cela te fera également une excuse pour visiter le blog et tester ma recette de miel médicinal citron -thym anti-rhume !
Tu peux également prévoir d’emmener dans ta trousse de secours de l’huile essentielle d’Eucalyptus radiata, à utiliser en inhalation pour dégager tes voies respiratoires (utilisable même chez les enfants) et de l’huile essentielle de Ravintsara, ton meilleur allié en cas de grippe, à mélanger dans une huile végétale puis à appliquer sur les poignées ou le thorax.
En format plus pratique, il existe même des sprays nasaux tous prêts à base de propolis et d’huile essentielle, également très efficaces contre les rhumes et les sinusites, et facile à emporter dans ta valise !
Attention toutefois avec les huiles essentielles si tu es enceinte !
Pour en savoir plus -> Grossesse : quelles huiles essentielles utiliser ?
Et pour la toux et les angines, un spray buccal à la propolis noire, à tous les coups imparables contre les maux de gorge !
Les sports d’hiver, c’est : des efforts répétés dont tu n’as peut-être pas l’habitude, mais aussi des gamelles !
Autant te dire qu’entre « le planter du bâton », les flexions extensions, les dérapages plus ou moins contrôlés et les atterrissages soudains dans la poudreuse, ton corps est mis à rude épreuve !
Avec à la clé le plus souvent des courbatures, quelques ecchymoses, bosses et douleurs articulaires (qui prouvent que tu es un(e) vrai(e) de vrai(e) ! ).
Sans même parler des déchirures musculaires, entorses multiples, ruptures des ligaments croisés, luxations et autres fractures qui relèvent du domaine médical et dont nous ne parlerons pas ici.
Parce que, crois-moi, ça me connaît !
Heureusement, les plantes peuvent, ici aussi, t’être d’une grande aide.
Plusieurs remèdes naturels te seront dès lors indispensables dans ta trousse de secours de sportif (ve) avec notamment :
Ces quatre ingrédients ont l’avantage d’être multifonctions, complémentaires entre eux et utilisables seuls ou en synergie pour soulager à la fois les muscles, les articulations, les bleus et les bosses. En bref, ils constituent la trousse du parfait montagnard !
Et si tu n’as pas envie de te trimballer tout ça, tu peux également soit utiliser un baume musculaire bio et naturel comme le baume des Volcans de St Hilaire, ou te fabriquer toi-même ton baume du sportif (dont je donnerais la recette dans un prochain article).
Et pour finir, n’oublions pas qu’une bonne semaine au ski rime avec « gros appétit » ! Et que le froid, l’air montagnard associé aux efforts musculaire demande de l’énergie.
Entre les tartiflettes, les raclettes, les morbiflettes, les croziflettes, les fondues, les diots savoyards, les mont d’or chaud… Le régime spécial montagne avec le sacro-saint combo patates/fromage/ charcut et un peu de génépi pour faire passer tout ça, ce n’est pas qu’un mythe !
Et les lourdeurs digestives sont monnaie courante.
Alors pour faire passer tout ça, n’hésite pas à emporter également dans tes bagages un sachet de tisane à base de menthe, de camomille romaine et d’Anis, à boire en fin de repas devant une bonne partie de carte au coin du feu.
Et si tu n’as ni le courage, ni le temps de faire ton propre mélange, tu peux également te tourner vers des marques de tisanes bio et/ ou artisanales toutes prêtes de qualité comme la tisane digestive du comptoir d’herboristerie, ou les tisanes ayurvédique bio de Yogi Tea dont, personnellement, je raffole !
Et pourquoi pas, une fois rentré(e ) de vacances, te faire une petite cure détox pour soulager ton foie et éliminer tous ces excès ?
Ton kit de secours 100 % naturel à emporter aux sports d’hiver :
- Un baume solide protecteur de la peau
- Une crème solaire naturelle bio
- Du gel d’Aloé vera
- De l’HE d’Eucalyptus radiata
- De l’HE de Ravinstara
- Un Spray propolis
- Un baume du sportif spécial muscles / articulations / contusions OU
- Une Huile ou un gel d’Arnica
- De l’HE de Gaulthérie odorante ou couchée
- De l’HE de Hélichryse italienne
- De l’HE d’Eucalyptus citronné
- Une tisane digestive pour le soir
Le Golden milk : en voilà un nom intrigant ! Cette recette, très en vogue actuellement dans le milieu du bien-être et de la santé naturelle est pourtant très ancienne, utilisée depuis des millénaires dans la médecine ayurvédique.
Pourquoi un tel engouement sur cette boisson de l’hiver dépeinte comme « cocooning et healthy » depuis quelques années ? Est-ce en raison de son côté Gustatif ? Crémeux ? Naturel ? Thérapeutique ? Végan ?
Il n’en fallu pas plus pour éveiller mon instinct naturel d’Apothicaire curieuse et tambouilleuse.
J’ai donc décidé, pour toi lecteur (-trice) de me sacrifier tester et de décortiquer cette recette « aux milles vertues », à la fois pour satisfaire ma curiosité mais aussi te partager le fruit de mes recherches sur les bienfaits insoupçonnés du Curcuma sur ta santé (oui tu as bien lu, je parle bien du truc jaune qui traine dans ta cuisine là…).
C’est partiiiii !
Il est une épice que tu possède
très certainement dans ta cuisine : le Curcuma. D’habitude, on l’utilise plutôt pour assaisonner un poulet curry coco ou un dhaal aux lentilles végétarien… Et puis c’est tout !
Ce qui est fort dommage.
Car le Curcuma recèle un fabuleux trésor de santé. Les Indiens le savent, puisqu’ils l’utilisent depuis des siècles pour ses propriétés thérapeutiques et le tiennent en très haute estime dans leur pharmacopée.
Cette plante en effet, est un puissant anti-inflammatoire et anti-oxydant (entre autres).
Le Curcuma est notamment connu pour ça, bien qu’il possède également d’autres propriétés très intéressantes :
Il excelle particulièrement dans la plupart des troubles impliquant une inflammation aigüe ou chronique, sur un ou plusieurs organes et ce, quelque soit la nature du tissu ou de l’organe impliqué (contrairement à d’autres plantes qui ont une action plus ciblée et spécifique).
Il faut savoir que les tissus inflammés, en particulier dans les cas d’inflammation chronique, sont sujets à un vieillissement prématuré et accéléré. Le pouvoir anti-oxydant du Curcuma va donc agir de concert avec son action anti-inflammatoire à deux niveaux : sur l’inflammation même des tissus, et le vieillissement accéléré des cellules inflammées.
Le Curcuma est donc un grand protecteur des maladies dégénératives, en particulier dans le cadre d’un usage préventif quotidien.
En cas de crise inflammatoire, il est également recommandé pour accompagner et soulager :
On utilise le rhizome de curcuma également en cas :
En gros, le Curcuma, c’est un peu la version naturelle de l’Ibuprofène ou du gel Diclofénac !
Pas mal non ?
Alors, plus d’excuse pour en user et en abuser dans ton alimentation !
Il existe plusieurs manières d’utiliser le Curcuma : frais, en poudre, ou sous forme de produits standardisés en Curcumine (gélules).
Dans le cadre d’un usage domestique, le plus simple reste bien évidemment d’utiliser la poudre culinaire, très facile à trouver dans le commerce et économiquement abordable.
Oui mais voilà. Pour que le Curcuma en poudre soit thérapeutiquement efficace, notamment en cas de crise inflammatoire avérée, il va falloir :
Dans la tradition ayurvédique, le Curcuma est très souvent associé au poivre noir et à un corps gras pour augmenter la biodisponibilité de la Curcumine :
Il est également très courant de rajouter à la synergie de la poudre de racine de Gingembre, afin de renforcer l’action anti-inflammatoire du Curcuma, mais aussi d’améliorer la circulation sanguine et réchauffer l’organisme notamment lors des déséquilibres froids que l’on peut connaître en hiver.
Le mélange Curcuma – Gingembre – Poivre noir – corps gras va ainsi permettre de diviser la dose thérapeutique par deux, soit 6 à 8 g de poudre par jour (contre 12 g pour la poudre de Curcuma seule ! ), ce qui facilite nettement la réalisation d’une cure prolongée.
Si tu as des rhumatismes, douleurs aux articulations ou de l’arthrose, alors tu dois connaître le phénomène…En hiver, le froid et l’humidité accentuent très souvent les douleurs articulaires.
De même, le corps très souvent plus affaibli en raison de la baisse de la luminosité combiné au stress, à la fatigue et à une alimentation déséquilibrée, nous rend plus fragiles face aux nombreuses infections saisonnières.
Le lait d’or Ayurvédique est une recette parfaitement adaptée à la saison hivernale, grâce aux propriétés combinées du Curcuma, du Gingembre et du poivre qui vont venir :
Associé à du lait végétal et une cuillerée de miel, le Lait d’or est une boisson délicieuse et 100 % cocooning à savourer bien au chaud sous un plaid au coin du feu, devant un bon livre (d’herboristerie) ou une série Netflix (Outlander ! ).
On pourrait même penser que cette boisson pourrait rivaliser avec les meilleures tisanes de ma mamie (mais chut, il ne faut pas lui dire !).
Découvre tout de suite comment le préparer.
Puis, déguster bien au chaud sous un plaid au coin du feu.
Que tu ais un gros bout de terrain, un petit carré de terre, une terrasse, un balcon ou juste une pièce ensoleillée, il est tout à fait possible de démarrer ta propre culture de plantes médicinales.
Que dirais-tu de toujours avoir tes propres remèdes naturels à portée de main, en train de gentiment pousser sur le rebord de ta fenêtre ou sur le pas de ta porte ?
Pratiquer l’herboristerie maison, c’est, avant toute chose, faire connaissance avec les plantes médicinales les plus courantes, en démarrant notamment par celles que tu utilises quotidiennement, sûrement même sans t’en rendre compte, à savoir dans ta cuisine !
Tu vois ce pied de Thym, là ? Saches qu’il n’est pas utile que pour le pot au feu, loin de là ! C’est notamment un excellent remède contre le rhume.
A lire aussi : Recette de Miel médicinal au Citron et au Thym sauvage contre le Rhume
Et si tu as envie de te lancer dans la culture de ton premier « jardin médicinal », mais que tu ne sais pas bien quelles plantes choisir pour démarrer, ne bouge pas, je t’explique tout de suite comment procéder…
Dans un premier temps, il va te falloir définir le lieu où tu vas pouvoir cultiver tes plantes médicinales. En effet ce lieu va dépendre de plusieurs éléments :
Suivant que tu vives en appartement, en maison, dans une cabane en forêt ou dans une grotte, le lieu que tu choisiras ne sera pas le même : est-ce que ce sera sur un coin de table près d’une fenêtre ? Dans ta cuisine ? Sur un balcon ? Un coin de terrasse ? Le pas de ta porte ? Un coin dédié de ton jardin ?…
En effet, si tu vis en appartement, il te sera difficile de cultiver des plantes de grande taille ou nécessitant d’être plantées en pleine terre, comme le Laurier noble, le Sureau noir ou encore l’Aubépine monogyne. Mieux vaudra pour toi privilégier des plantes supportant la culture en pot.
A lire aussi : Comment créer facilement ton jardin médicinal ?
Idem, si tu vis au pôle nord, au bord de la méditerranée ou encore dans le Sahel, les plantes que tu pourras cultiver vont forcément dépendre du climat où tu vis. De manière générale, il vaut mieux que tu privilégies la culture de plantes locales, parfaitement adaptées à ton lieu de vie. Elles seront d’une part plus faciles à cultiver (conditions d’ensoleillement, humidité, et sol adaptés), et seront par ailleurs d’autant plus riches en molécules actives et en efficacité thérapeutique dans des conditions de culture idéales.
Pour ce faire, n’hésite pas à consulter des flores locales, ou bien le site de Tela botanica https://www.tela-botanica.org/ pour te renseigner sur la répartition géographique de la plante choisie, ainsi que ses conditions naturelles de vie.
Une fois ton « lieu » choisi, il va ensuite falloir que tu listes l’ensemble des petits maux courants que tu rencontres quotidiennement, régulièrement ou chaque année, ainsi que ceux de ta « tribu », afin de choisir des plantes qui te seront véritablement utiles.
En effet, inutile de commencer à cultiver des plantes pour améliorer la circulation sanguine si ton problème à toi c’est plutôt l’insomnie ou l’anxiété. Ou de choisir des plantes contre l’hypertrophie bénigne de la prostate si ton objectif c’est de soulager les règles douloureuses…
A lire aussi : Créer ta pharmacie naturelle maison : mode d’emploi
Tu comprends la démarche ?
Donc, prends un carnet, un stylo et note les troubles que tu rencontres au quotidien, régulièrement, ou de façon plus occasionnelle (une fois par an).
Par exemple :
J’ai régulièrement/ occasionnellement :
Une fois cette liste réalisée, va ensuite farfouiller dans des bouquins d’herboristerie ou des sites internet de référence sur le sujet, puis note les plantes médicinales susceptibles de soulager tes problèmes et qui te seront utiles au quotidien.
Voici quelques exemples à titre indicatif (liste non exhaustive) :
Ail, Aubépine, Bourse à pasteur, Chêne, Marronnier, Cyprès, Olivier, Thé, Vigne rouge.
Anis vert, Calament, Carvi, Ciboulette, Cumin, Coriandre, Fenouil, Génépi, Menthes, Pomme de terre, Calendula, Verveine citronnelle, Gentiane.
Absinthe, Aloé vera, Fraisier, Mûrier, Rhubarbe, Prunellier, Rose rouge.
Artichaut, Blette, Camomille romaine, Chardon marie, Chicorée, Radis noir, Matricaire, Fumeterre, Romarin.
Pissenlit, Asperges, Aubier de tilleul, Canneberge, Bruyère, Busserole, Buis, Cerisier, Chiendent, Poireau, Sureau noir.
Eschscholtzia, Coquelicot, Lavande, Mélisse, Passiflore, Aubépine, Valériane, Orange amère.
Arnica, Cassis, Chou, Consoude, Frêne, Prêle, Ortie, Reine des prés.
Thym, Citron, Cynorrhodon, Hysope, Grand aunée, Oignon, Ronce, Origan, Guimauve, Bouillon blanc, Lierre terrestre, Marrube, Navet, Pin, Pulmonaire, Tussilage.
Achillée millefeuille, Armoise vulgaire, Framboisier, Alchémille, Sauge officinale.
Tu peux également retrouver la liste des plantes médicinales par maux courants et par propriétés dans le cahier pratique d’herboriste du blog, à télécharger ici
Maintenant que ta liste est faite, il se peut que tu te retrouve avec une cinquantaine de plantes potentiellement adaptées à tes besoins.
Pour démarrer, c’est encore bien trop, et il va être difficile pour toi d’apprendre à toutes les cultiver et les utiliser d’un seul coup.
L’idéal, c’est donc de partir sur une base de 5 à 10 plantes médicinales complémentaires qui pourront te servir pour soulager plusieurs maux à la fois (et même être ajoutées à la cuisine, tant qu’à faire !).
Pour ce faire, prends la liste des plantes que tu as réalisée lors de l’étape 3, puis élimine progressivement toutes les plantes qui sont :
Par exemple, pour chaque plante de la liste, pose-toi ces questions :
Le but de cet exercice, c’est de choisir des plantes locales qui poussent facilement chez toi, communes et que tu puisses utiliser en infusion, en sirop, en huile ou en baume, ou dans la cuisine (plantes aromatiques à usage à la fois condimentaire et médicinale).
On évitera notamment de cultiver toutes les plantes qui nécessitent soit des conditions de culture très particulières (Arnica montana, Génépi) ou qui s’utilisent uniquement en extrait standardisé, extrait fluide, alcoolats, élixirs, intraits, huiles essentielles, alcoolature, teinture mère ou sous forme d’extraits standardisés nécessitant d’avoir un laboratoire pharmaceutique (sauf si tu as la chance d’en posséder un toi-même ! ).
Pour t’aider, voici une liste de plantes médicinales standard (à adapter selon tes besoins) faciles à cultiver aussi bien en pot qu’au jardin, et utiles en tout temps et tous lieux pour te soigner naturellement au quotidien :
Calendula | Coriandre |
Menthe verte | Aneth |
Thym vulgaire | Camomille matricaire |
Basilic romain | Origan |
Plantain lancéolé | Achillée millefeuille |
Sauge officinale | Absinthe |
Lavande fine | Armoise |
Camomille romaine | Estragon |
Romarin | Echinacée |
Mélisse | Ciboulette |
Verveine odorante | Livèche |
Ortie | Consoude officinale |
Persil | Sarriette |
Utiliser les plantes et les huiles essentielles pour mieux agir sur ta santé ? Oui, mais pas au détriment de la qualité !
Pour un usage thérapeutique, exit les plantes en poudre et en gélules du rayon diététique du supermarché, les tisanes en sachets plastiques, les flacons d’huile essentielles douteuses et pas chères….
Car malheureusement, on en est là : si ton produit est bas de gamme, alors il ne sera pas efficace. Ce sera juste de la “poudre de perlimpipin” comme dirait l’autre…
Et après, on va me dire en soupirant que de toutes façons, les remèdes de grand mère, ben ça ne marche pas…Forcément, si déjà ton produit est de mauvaise qualité, peu de chance qu’il y ai encore des principes actifs dedans…
Tout du moins, ce sera de la paille en sachet bien emballé.
Alors c’est comme tout. Si tu veux vraiment trouver des plantes de qualité, il va falloir aller regarder du côté des labels bio, Nature et progrès et SIMPLES, mais aussi et surtout du côté des fournisseurs en circuit court.
Et à ce compte là, rien de tel que d’acheter chez des producteurs herboristes paysans passionnés par leur métier et soucieux de faire des produits d’une excellent qualité (en plus d’avoir la traçabilité du produit ! ).
C’est pourquoi je te propose aujourd’hui une liste de producteurs paysans bio et locaux pour y trouver tes plantes et des huiles essentielles.
Cette liste, je la garnirai au fur et à mesure de mes découvertes, mais si tu connais toi-même des producteurs, n’hésite pas à m’en faire part pour que je les rajoutent !
Le week end dernier, j’ai profité des derniers beaux jours de l’automne pour aller refaire mon stock de Thym sauvage avant l’hiver. Après les dures chaleurs de l’été, les pluies automnales ont fait reverdir la garrigue provençale, c’est le moment de procéder aux dernières récoltes de plantes aromatiques. Bon normalement, la meilleure période pour récolter le Thym reste les mois de Mars / Avril dans le sud… Mais quand le stock est vide, mieux vaut être prévoyant avant l’arrivée du froid et des premiers épisodes de rhumes et de grippe saisonnière.
Me voici donc partie avec mon petit panier, ma serpette, et mon chien, et en avant pour une session crapahutage dans la colline, sous un soleil d’Octobre particulièrement bienvenu après une longue semaine de froid et de grisaille.
Un kilo de Thym plus tard, me voici à préparer mes remèdes fétiches de l’hiver : Sirop de Thym, mélanges à tisane et miel anti-rhume Thym-Citron.
Cette recette de miel médicinal, je l’ai découverte cette année, grâce à une amie qui en fabriquait pour se prémunir des infections hivernales.
La synergie Miel-Thym-Citron est un classique que je fais habituellement infuser en tisane dès les premiers signes de rhume. La voici sous forme de miel médicinal : en plus d’être très efficace et hyper simple à réaliser elle est absolument délicieuse !
Pour ma part, je l’ai classée dans mes must-have de l’hiver !
Durant les épisodes de grippes, de rhumes, de bronchites et autres coups de froid hivernaux, un remède naturel à base de plante va devoir agir à trois grands niveaux :
Associer le miel, le Thym et le Citron ensemble répond à ces trois prérogatives, grâce à l’action complémentaire de leurs propriétés médicinales.
En effet, le miel possède à la fois des vertus antibactériennes, antivirales, anti-inflammatoire et cicatrisante des muqueuses (action 1). Sa composition, riche en sucre et en oligoéléments lui confère des propriétés énergétiques et tonifiantes indéniables dans des périodes de grandes fatigues et de maladie hivernale (action 3).
Le Thym vulgaire possède quant-à lui des propriétés antiseptiques puissantes sur le système respiratoire, mais aussi balsamiques et expectorantes très efficaces dans les périodes de toux et de bronchites (action 1). Ses propriétés fébrifuges en font un allié incontournable en cas de fièvre avérée, tandis que ses actions sudorifiques, diurétiques s’avèrent très précieuses pour éliminer les toxines et les agents pathogènes combattus par le système immunitaire. C’est également une plante tonique et stimulante très efficace dans les périodes de convalescence, mais aussi de fatigue et d’asthénie générale. (action 3). Il est considéré comme l’un des meilleurs remèdes contre les affections dû aux refroidissements hivernaux (grippes, rhumes, angines, courbatures) par le Dr. Valnet en personne.
Le Citron complète à merveille la synergie miel-Thym, grâce à son action bactéricide et antiseptique puissante (action 1). C’est par ailleurs un activateur des globules blancs qui va soutenir l’action défensive du système immunitaire durant toute la période infectieuse (action 2), tout en facilitant l’accompagnement des épisodes fiévreux grâce à ses propriétés fébrifuges et sudorifiques. Riche en vitamines et en minéraux, le Citron est un remède précieux durant toute la période de convalescence grâce à ses propriétés à la fois diurétique et dépuratives qui vont favoriser l’élimination des toxines, et ses propriétés toniques et reminéralisantes venant renforcer l’organisme fatigué.
Dans un pot en verre propre et stérile, découper les branches de thym frais en petits tronçons. Puis, verser le miel sur les plantes jusqu’à les recouvrir, et touiller légèrement pour enlever les bulles d’air. Vérifier que le miel enveloppe parfaitement les plantes.
Laisser macérer 4 semaines.
Au bout d’un mois, filtrer le miel et retirer les branches de Thym.
Couper un Citron entier en tranche, puis couper les tranches en quart.
Mettre les morceaux de Citron dans un pot propre et stérile, puis verser le miel macéré précédemment par-dessus.
Mélanger, puis fermer, et étiqueter.
Laisser macérer une semaine avant utilisation.
Si tu es assez pressé, tu peux aussi procéder de cette manière :
Découper le Thym frais et le Citron, puis les placer au fond d’un bocal propre et stérile.
Recouvrir de Miel, et touiller de manière à enlever les bulles d’air.
Faire macérer une semaine en remuant le pot tous les jours avant usage.
Il est également possible d’y rajouter quelques morceaux de racines de gingembre frais dans la recette, pour un cocktail encore plus explosif !
A raison d’une cuillère à café dans ta tasse de tisane bien chaude, trois fois par jours, en prévention des maux de l’hiver durant les périodes d’épidémies.
Pure, à raison d’une cuillère à café toutes les heures en cas de début de rhume, ou mélangée à un verre d’eau chaude jusqu’à guérison complète.
Références : Dr VALNET, J. 2001. La Phytothérapie. Ed. Vigot. 640 p. Dr VALNET, J. 1985. Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales. Ed. Maloine S.A. 510 p. GLADSTAR, R. 2016. Plantes médicinales, le guide du débutant. Ed. Hachette Livre. 224 p.