Kit de premiers secours 100% naturel : Les produits et remèdes indispensable de ta pharmacie

Attention : cet article n’a ni pour vocation de te pousser à abandonner les médicaments classiques, ni de se substituer à un avis médical. Il a simplement pour objet de te faire le tour d’horizon des possibilités dites « naturelles » traditionnellement utilisées pour soulager des petits problèmes bénins ne nécessitant pas la consultation systématique, comme l’insomnie passagère, les difficultés digestives, les petits bobos type bleus, égratignures, les rhumes, etc… Chacun se trouve être responsable de sa santé et doit prendre la mesure de la gravité de son problème. Le blog et son auteur ne pourront être tenus pour responsables de la mauvaise utilisation de ces informations.

Quand on parle de se soigner au naturel, souvent on me dit :

J’aimerais essayer de réduire ma consommation de médicaments pour les petits bobos du quotidien… C’est plein de produits chimiques et je ne sais pas trop si c’est vraiment bon pour ma santé. Pis en plus ce n’est pas vraiment zéro déchet avec tous ces emballages ! La moitié des boîtes finissent souvent par périmer dans mon placard et terminent à la poubelle. Du coup j’aimerais me soigner avec des produits plus durables, sains et naturels, mais par où commencer, qu’est-ce que je dois acheter ?

Ou encore :

– Qu’est-ce que je peux prendre comme huile essentielle contre un rhume ? Et comme synergie pour mon mal de tête ? Et pour dormir ?

A cela je réponds : Des alternatives naturelles, il en existe plein, il n’y a pas QUE les HUILES ESSENTIELLES ! Sacrebleu ! La pauvre Hildegarde de Bingen se retournerait dans sa tombe…

Souvent on s’en fait toute une montagne alors que la majorité des « médicaments naturels » que l’on peut utiliser se trouvent… Dans notre cuisine.

Bien sûr il existe pleins de remèdes « miracles » hors de prix vendus la plupart du temps dans les boutiques bio, avec parfois des noms imprononçables : EPP, extraits fluides, élixirs, gélules, ampoules etc…

En réalité, l’herboriste amateur possède toute une panoplie d’outils tout aussi simples, écologiques et économiques qu’efficaces pour soulager les petits bobos ou désagréments de la vie courante. A commencer par les vieux remèdes de grand-mère ! Une gousse d’ail, un chou, une bonne vieille tisane de Thym avec du miel et hop ! Exit l’angine !

Et d’ailleurs, pourquoi ne pas essayer de fabriquer toi-même tes remèdes maison ?

Comment composer sa trousse à pharmacie naturelle ?

Créer sa trousse à pharmacie domestique, c’est tout un art !

Avant toute chose, retiens bien que le choix des produits qui vont la composer va dépendre :

  • De ton style de vie (sportif, sédentaire…) ;
  • De ta situation familiale et de ton âge (étudiant célibataire, jeune couple, famille avec enfants, personne âgée) ;
  • De ton métabolisme ;
  • Des problèmes que tu rencontres le plus souvent.

Par exemple, moi, je suis de nature anxieuse, stressée et j’ai des problèmes récurrents de sommeil. Je fais un métier d’extérieur où je peux me blesser, avoir des bleus, des coups de soleils, des piqûres de moustiques ou même des tiques (oui je sais ça fait rêver). Et c’est sans parler des angines à répétition l’hiver.

Bon et bien ma pharmacie ne sera absolument pas la même que celle d’un homme sportif qui fait du trail, d’une maman débordée avec deux enfants en bas âge ou encore d’une jeune sexagénaire dynamique : D !

Dans un premier temps, prend un bout de papier qui traîne sur le coin de ta table (ou un carnet dédié si tu es plus organisé(e) que moi), et fais la liste de tous les petits désagréments que tu rencontres couramment.

Puis, choisis quels « ingrédients » les mieux adaptés à ton cas pourront composer ta future herboristerie.

Les huiles essentielles

Bon, je l’avoue, je râle après les huiles essentielles mais elles restent pour autant incontournables dans une pharmacie naturelle (et puis en vrai je les adore !).

Très concentrées et puissantes, elles sont particulièrement efficaces à petite dose en soins localisés (coups, douleurs, blessures), en cas de stress ou lors de maladies courantes (rhume, grippe, bronchite…).

De plus, les flacons ne se périment pas et sont très facilement transportables en vacances, en voyage ou au travail.

Pour démarrer, choisis seulement 5 ou 6 huiles essentielles de base particulièrement adaptées à tes besoins usuels (précédemment listés, c’est pour voir si tu suis). Nul besoin d’en avoir beaucoup si tu débutes, le tout est d’abord d’apprendre à bien les connaître et les utiliser sans danger.

Quelques idées d’huiles essentielles de base à mettre dans ton aromathèque :

  • Lavande fine (Lavandula angustifolia)
  • Menthe poivrée (Mentha x piperita)
  • Tea tree (Melaleuca alternifolia)
  • Ravintsara (Cinnamomum camphora)
  • Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata)
  • Gaulthérie odorante (Gaultheria fragrantissima)
  • Hélichryse italienne (Helichrysum italicum)
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile)
  • Géranium rosat (Pelargonium graveolens)
  • Petit grain bigarade (Citrus × aurantium L. ssp amara)

Les hydrolats ou eaux florales

Résidus aqueux issus de la distillation des huiles essentielles, les hydrolats sont très intéressants  lorsque l’on supporte difficilement la puissance des huiles essentielles.

Posséder des hydrolats dans sa pharmacie peut présenter plusieurs avantages :

  • Ils peuvent être utilisés plus facilement par les personnes fragiles, allergiques, les femmes enceintes et les enfants ;
  • Certaines peuvent être ingurgitées sans danger ;
  • Ils s’utilisent facilement en soin de la peau, soit pures en lotion ou en compresse soit mélangées à une crème (pour soulager l’acné, l’eczéma, atténuer la douleur d’un coup de soleil, résorber un bleu…).

Attention cependant, les hydrolats restent fragiles et sensibles à la contamination bactérienne. Choisis-en 1 ou 2 pour ton usage quotidien, utilise-les rapidement et conserve- les précieusement au frigo.

Si possible, achète-les avec une bouteille en verre réutilisable.

Quelques exemples d’hydrolats très utiles à la maison :

  • Hydrolat de Lavande fine ;
  • Hydrolat de Fleur d’oranger ;
  • Hydrolat de Rose de Damas ;
  • Hydrolat de Bleuet ;
  • Hydrolat de Thym ;
  • Hydrolat d’Hélichryse italienne.

Les plantes médicinales

L’incontournable de toute pharmacie naturelle qui se respecte : les plantes !

Si tu as l’occasion de les cultiver, les glaner ou de les récolter fraîches, alors tant mieux ! Mais si ce n’est pas le cas, le mieux reste de t’équiper avec des plantes sèches qui se conserveront plus longtemps dans ton placard.

Très souvent prises en tisane (forme la plus courante), elles te seront d’un grand secours lorsque le temps viendra de soutenir ton organisme lors des périodes d’affaiblissement généralisé, sous forme de cures de plusieurs jours (entre 7 à 21 jours).

Les plantes médicinales te serviront également d’ingrédients de base nécessaires à l’ensemble de tes préparations maison : infusions, décoctions, sirops, macérats huileux, baumes, teintures, gélules, élixirs, poudres, cataplasmes…

A ce jour, 148 plantes médicinales sont libres à la vente. Tu peux donc facilement t’en procurer en parapharmacie, magasin bio ou tisanerie.

D’une manière générale, choisi les toujours entières, en vrac ou en sachet papier et labellisées bio. Evite l’achat de plantes en poudre ou en dosettes individuelles sur emballées (vive le plastique !) car les principes actifs se dégradent plus facilement et la qualité de la plante sera plus difficile à contrôler.

Tout comme pour les huiles essentielles, le choix des plantes va dépendre de tes objectifs et de tes besoins.

Quelques idées de plantes de base à avoir dans ton herbothèque :

  • Lavande fine (Lavandula angustifolia)
  • Menthe verte (Mentha spicata)
  • Camomille allemande (Matricaria recutita)
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile)
  • Calendula officinal (Calendula officinalis)
  • Millepertuis perforé (Hypericum perforatum)
  • Coquelicot (Papaver rhoeas)
  • Basilic romain (Ocimum basilicum)
  • Grande consoude (Symphytum officinalis)
  • Romarin (Rosmarinus officinalis)
  • Thym vulgaire (Thymus vulgaris)
  • Sauge officinale (Salvia officinalis)
  • Achillée millefeuille (Achillea millefolium)
  • Echinacée pourpre (Echinacea purpurea)
  • Guimauve officinale (Althea officinalis)
  • Ortie (Urtica dioica)
  • Plantain lancéolé (Plantago lanceolata)
  • Saule blanc (Salix alba)
  • Reine des prés (Filipendula ulmaria)

Conserve-les dans des bocaux en verre hermétiques, à l’abri de la lumière et de l’humidité et pense bien à les étiqueter ;).

Les épices et aromates

Dans la famille « mes produits santé sont dans la cuisine », j’ai nommé : les épices et aromates !

Etonnant ? Pas tant que ça. Depuis des millénaires, l’alimentation reste notre premier geste santé. Et les épices et aromates ne sont pas là juste pour donner bon goût aux plats (et non !). A l’origine, leur utilisation était avant tout médicinale (et l’est encore aujourd’hui, particulièrement dans la tradition ayurvédique).

Par exemple, l’usage du cumin, de l’anis vert et de la coriandre dans les plats devaient avant tout faciliter la digestion et le transit intestinal. La cannelle, le curcuma, le piment et le poivre servaient quand- à eux à désinfecter les aliments dans les pays chauds et réduire les risques de maladie (d’où la cuisine indienne très épicée !).

Et si nos grands-mères avaient toujours quelques pots d’aromatiques sur le rebord de la fenêtre, c’était tout autant pour nous concocter de bons petits plats que pour soigner les petits bobos (ou nous faire avaler leurs horriiiibles pisse-mémé !).

Les épices et aromates peuvent s’utiliser seules entières ou en poudre, en gélules, dans des plats ou des boissons. Elles peuvent aussi être macérées dans du vin, du vinaigre, de l’alcool fort, des huiles ou du miel, composer des baumes, des sirops ou des infusions, servir de cataplasmes…

Alors, pourquoi s’en priver ?

Quelques idées d’épices et d’aromates de base à mettre dans sa pharmacie :

  • Cumin
  • Coriandre
  • Piment
  • Gingembre
  • Cannelle
  • Curcuma
  • Thym
  • Origan
  • Ail
  • Basilic
  • Menthe
  • Romarin
  • Sauge
  • Estragon
  • Sarriette
  • Persil

Les légumes, les fruits et céréales qui soignent

Décidément elle va nous faire l’inventaire de sa cuisine celle-là…

Tout comme les épices et aromates, de nombreux légumes, fruits et céréales présentent des propriétés thérapeutiques exceptionnelles et très souvent oubliées.

Riches en minéraux, en vitamines, en fibres et en eau, les choisir frais, bio, de saison et d’excellente qualité garantiront le maintien de ta santé sur la durée.

En cas de faiblesse du système digestif, certains légumes, fruits ou céréales te seront d’une aide précieuse pour nettoyer le foie, réduire les remontées gastriques, aider les digestions difficiles, soulager les reins…

Quoi ? Tu n’as jamais essayé le jus de pomme de terre ou de radis noir cru ? Le sirop de navet, d’oignon ou d’ail ? La tisane de barbe de maïs ?

Roooh ben quand même, tu devrais vraiment essayer, c’est délicieux !

Ah…

On me dit que non….

Bon ben en tous cas, c’est très efficace ! (même le Dr Valnet le dit !).

Sans aller dans ces extrêmes (sauf si tu possèdes une âme d’aventurier gastronomique ou que tu as perdu un pari), les fruits et légumes qui soignent constituent des remèdes maison peu coûteux, efficaces et très faciles à trouver et à utiliser, que ce soit en soupe, en salade, en sirop, en jus qu’en compresse ou en cataplasme.

A titre d’exemple, les légumes à composés soufrés comme le navet, la moutarde, le poireau, l’oignon, l’ail, l’échalote, le radis noir sont particulièrement prisés en cas de toux grasse, de bronchite et d’affections des voies respiratoires.

Les fruits rouges, comme les groseilles, les canneberges, les myrtilles, le cassis, riches en vitamine C et en composés anti-infectieux sont parfait en cas de cystites, grippes, rhumes...

La barbe de maïs, le poireau et l’asperge favorisent le drainage des reins tandis que le radis noir et l’artichaut sont de précieux alliés du foie.

De même les fruits à mucilages, comme la pomme, la poire, la figue, le raisin, le coing, la nèfle soulageront les douleurs de l’estomac en cas de gastrite.

Quant-au chou…. Il sert à tout !

Quelques idées de fruits, légumes et céréales à toujours avoir chez soi :

  • Chou (the must !)
  • Carotte
  • Pomme de terre
  • Pomme (the must bis)
  • Oignon
  • Ail (the must du must bis)
  • Cassis
  • Canneberge
  • Avocat
  • Avoine
  • Poireau
  • Citron (the must du must du… On a compris !)
  • Figue
  • Raisin
  • Groseille
  • Myrtille
  • Mûre
  • Banane
  • Navet
  • Noix
  • Radis noir
  • Tomate
  • Prune

Les huiles et beurres végétaux

Les huiles et beurres végétaux sont nombreux et servent le plus souvent à la cuisine ou la cosmétique maison. Mais sais-tu qu’ils peuvent tout à fait s’inclurent dans ta pharmacie ?

Chacun possède des propriétés cosmétiques et thérapeutiques qui lui sont propres.

Utilisées pures, les huiles peuvent soit être avalées sous forme de cure (cure d’huile d’olive, de bourrache ou d’onagre) à la cuillère ou en capsule soit pour les problèmes digestifs, soit pour soigner les problèmes de peau « depuis l’intérieur ».

En application cutanée, elles serviront à nourrir, protéger et réparer la peau et les cheveux des agressions extérieures.

Les huiles et beurres sont également des solvants traditionnellement utilisés pour la préparation de remèdes à base de plantes : macérât huileux, onguents et baumes. Ils peuvent également servir d’ingrédients support pour la dilution des huiles essentielles lors d’une application locale ou en massage.

Pour réaliser un macérât huileux, il suffit simplement de faire macérer plusieurs jours la plante séchée dont on veut extraire les propriétés dans un corps gras, puis de l’utiliser comme tel ou en baume en y ajoutant de la cire d’abeille.

Les corps gras sont très sensibles à la pollution aux métaux lourds et aux pesticides. Pour un usage médicinal, choisi toujours des huiles et beurres bios, vierges et de première pression à froid.

Certaines huiles sont plus sensibles au rancissement que d’autres. De manière générale, conserve-les au frais à l’abri de la lumière et de l’air ambiant (bouteilles fermées hermétiquement).

Quelques exemples d’huiles et de beurres végétaux à avoir dans sa pharmacie :

  • Huile d’Olive
  • Huile d’Amande douce
  • Beurre de Coco
  • Beurre de Karité
  • Huile de Germe de blé
  • Huile de Bourrache

Quelques exemples de macérâts huileux de base :

  • Macérât huileux de Calendula
  • Macérât huileux de Plantain
  • Macérât huileux de Millepertuis
  • Macérât huileux d’Arnica
  • Macérât huileux de Consoude
  • Macérât huileux d’Achillée millefeuille
  • Macérât huileux de Lavande fine
  • Macérât huileux de Gingembre

Pour les transformer en baume, il s’agit simplement de rajouter environ 10 % de cire d’abeille fondue dans le mélange, puis de couler en pot.

Les teintures et alcoolatures

Les teintures de plantes sont aujourd’hui peu connues sauf en homéopathie (en pharmacie, on peut d’ailleurs trouver ce que l’on appelle des teintures-mères).

Ce sont simplement des plantes sèches (teintures) ou fraîches (alcoolatures) qui ont été macérées dans l’alcool.

Je tiens à te prévenir tout de suite : non, ce n’est pas pour prendre l’apéro avec les copains (repose cette bouteille toudisuite nondidiou !!)

En réalité, les teintures de plantes sont des alternatives très intéressantes aux tisanes, pour plusieurs raisons :

  • Elles se conservent plus longtemps (présence d’alcool) ;
  • Elles sont plus faciles à transporter (en vacances, au travail) ;
  • Elles se dosent en nombre de gouttes par verre d’eau (contrairement aux tisanes qui se dosent en nombre de tasses), et donc on en avale moins pour la même efficacité ;
  • Elles sont idéales pour la prise de plantes qui ont mauvais goût.

De plus, elles sont très faciles à fabriquer à la maison : une plante séchée, un peu de vodka ou de rhum, on fait macérer le tout et voilà ! Une teinture home made dont tu connaîtras les ingrédients et qui n’aura presque rien coûté. (bon en vrai la recette est un peu plus complexe, mais ce n’est vraiment pas sorcier !).

Et c’est monsieur qui va être content de voir le bar à apéro se remplir de tout un tas d’alcools de plantes à faire goûter aux amis (chuuut, pas touche on a dit !).

Quelques exemples de teintures de plantes de base à avoir :

  • Teinture d’Echinacée
  • Teinture de Calendula
  • Teinture d’Arnica
  • Teinture de Cannelle
  • Teinture de Consoude
  • Teinture de Pavot de Californie
  • Teinture de Sauge
  • Teinture de Propolis
  • Teinture de Thym

Les produits de la ruche

Et pour terminer en beauté, n’oublions pas ces trésors de santé naturelle que sont les produits de la ruche. Miel, propolis, gelée royale, pollen… Leurs propriétés médicinales ne sont plus à démontrer.

Les produits de la ruche peuvent s’utiliser pour tous les petits problèmes du quotidien, que ce soit pour adoucir une gorge irritée ou soigner une plaie avec les propriétés adoucissantes et cicatrisantes du miel, combattre une mauvaise grippe ou des maux de gorge avec les superpouvoirs anti-infectieux de la propolis, soutenir le système immunitaire et les périodes de fatigue avec la gelée royale ou le pollen…

Il y en a pour tous les goûts !

N’oublions pas non plus la cire d’abeille, indispensable dans ton armoire à pharmacie si tu veux fabriquer tes propres onguents, baumes ou crèmes maison.

D’ autres indispensables

D’autres produits indispensables peuvent également trouver refuge dans ta pharmacie naturelle et pourront t’être utiles :

  • Le gel d’Aloès Vera, pour hydrater et apaiser ta peau lors de brûlures ou de coups de soleil ;
  • L’argile verte, pour réaliser des cataplasmes, des emplâtres ou des masques ;
  • Des livres de références en phytothérapie et en aromathérapie.

Et bien évidemment tout ce que tu voudras rajouter au fur et à mesure de tes découvertes !

Pour finir…

Il se peut que tu te retrouves noyé(e) sous la masse d’informations, sans savoir par quoi commencer.

Retiens bien qu’il n’est nullement besoin de tout acheter d’un coup ! Démarres petit, avec seulement une dizaine de produits de bases. Petit à petit, ta pharmacie naturelle va s’étoffer au fur et à mesure de tes besoins du moment, de la saison et de l’amélioration de tes connaissances des plantes.

En cas de doutes sur l’usage de telle ou telle plante ou de telle ou telle huile essentielle, n’hésites surtout pas à aller feuilleter régulièrement quelques bons bouquins qui pourront te renseigner, ou à demander l’avis de spécialistes ;).

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4 réponses

  1. Bonjour Manon,
    J’ai tenté un onguent pour les petits problèmes de peau de mon fils de 6 ans.
    Je souhaiterai ajouter des HE lavande, tea tree, géranium.
    Quel serait le bon dosage en % pour 100ML d’HV par exemple ? sachant qu’il n’a pas d’allergies.
    Merci beaucoup

    1. Bonjour,

      Chez les enfants il faut être très vigilant quand à l’utilisation d’huiles essentielles.
      Toutefois les HE que vous mentionnez ne présentent pas de réel danger. Il faut pour se faire que vous calculiez le bon dosage avec la formule de Young, qui part de l’âge de l’enfant, puis qui fait une conversion avec le dosage adulte recommandé. Pour des problèmes de peau, on est à environ 3% de dilution des HE dans une huile végétale, soit 3 ml d’HE (au total) pour 97 ml d’HV.

      Si on utilise la méthode de calcul de Young, cela donnera donc :

      6+12 = 18
      6/18 = 0,3

      3 ml d’HE x 0,3 = 1 ml d’HE à mettre dans la formule.

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