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Recette : Sirop de Sureau noir pour booster l’immunité, accompagner la fièvre et lutter contre la grippe

Si tu ne connais pas encore cette plante, alors il n’est pas encore trop tard !

Petit arbuste de nos campagnes, le Sureau noir est l’une des simples à absolument connaître, en particulièrement à l’entrée dans l’hiver.

C’est bien simple, c’est l’un des remèdes naturels les plus estimés pour lutter contre le rhume et la grippe.

On le nommait d’ailleurs autrefois : le protecteur du foyer, l’arbre aux fées ou encore le pharmacien de la maison. Rien que ça !

Si tu veux en savoir plus à son sujet, alors je t’invite à lire ce qui suit.

Les vertus du Sureau noir

Immunostimulant, antiviral et diaphorétique (kezako?). Voilà ce qui est écrit dans la littérature sur cette magnifique plante de nos campagnes. Une des simples à absolument connaître lorsque nous entrons dans l’hiver.

En clair, cette plante est extraordinaire : elle va à la fois être capable de soutenir tes défenses immunitaires en cas de maladie infectieuse, d’accroitre la lutte contre les pathogènes grâce à ses propriétés antivirales, et favoriser l’accompagnement de la fièvre en activant la sécrétion de la transpiration et en favorisant l’élimination des toxines. (Bon si tu transpire déjà énormément de base, c’est pas forcément le top)

Si on décrypte un peu plus en détail, cela signifie que cette plante est une alliée de taille pour lutter contre toutes les phases infectieuses saisonnières : grippe, rhume, sinusite, bronchite, etc…..

Où et quand le récolter ?

Le Sureau noir est un grand arbre à feuilles caduques pouvant atteindre 9 m de haut. Contrairement au Sureau yèble, il est reconnaissable par sa taille, la présence de tiges ligneuses (bois) et par ses fruits en grappe tombants.

Tu pourras facilement le trouver le long des haies, sur les rives des ruisseaux et fossés, et en bord de champs.

On en récolte les fleurs blanches au mois de juin, lorsque les boutons floraux viennent tout juste de s’épanouir, et les baies noires en fin d ‘été et début d’automne, à pleine maturité.

Cet automne, j’ai donc profité des dernières chaleurs pour aller repérer un joli spot de cueillette de Sureau noir, dans une haie bordant une friche à l’abandon, dans un petit coin du Vaucluse. Patiemment, j’ai donc récolter les baies de Sureau noir à pleine maturité afin de préparer mes sirops en prévision de l’hiver.

Comment fabriquer ton sirop de Sureau noir maison ?

Ingrédient

Pour fabriquer ton sirop de Sureau, il te faut :

  • Des baies de Sureau noir arrivées à pleine maturité,
  • Du miel ou du sucre,
  • De l’eau,
  • Une ou plusieurs bouteilles propres et stérilisées,
  • Des étiquettes

Recette

Égrainer les baies récoltées pour les séparer de la grappe.
Disposer dans une casserole, y rajouter 1/3 d’eau.
Faire cuire à feu doux 30 minutes, jusqu’à obtenir une odeur de fruits cuits comme lors de la préparation d’une confiture.
Rajouter sucre en poudre ou miel, à raison d’1kg par litre de liquide.
Refaire cuire à feu doux en melangeant jusqu’à fonte totale du Sucre
Verser à chaud dans des flacons stérilisés
Boucher, puis étiqueter.

Pour ma part, j’en ai fait 3 litres…. Normalement ça devrait suffire pour tout l’hiver ! 😀

Comment utiliser ton sirop de Sureau ?

En cas de début de maladie infectieuse saisonnière, il va falloir taper un grand coup !

Donc la petite cuillère à café 3 fois par jour, ça, tu peux oublier.

Non non, il va falloir y aller franco pour apporter à l’organisme un flux continu de molécules actives immunostimulante et antivirales. Et oui, car les virus en début d’infection, eux, ne prennent pas de repos.

Pour cela j’applique la méthode de Christophe Bernard d’Althéa Provence :

Une cuillère à soupe de sirop toutes les 2h, pendant 3 jours. Oui oui, tu as bien lu, TOUTES les 2h, dès l’apparition des premiers symptômes. De toutes façons, c’est délicieux à boire, alors pourquoi se priver !

Tu pourras également compléter ce traitement en synergie avec d’autres plantes antivirales, comme le Thym en tisane ou en sirop, l’Echinacée pourpre en teinture ou encore avec l’Ail, le Gingembre ou la Cannelle.

Cette recette t’a plu ? N’hésite pas à le partager autour de toi !

Et si tu veux t’initier pas à pas à l’herboristerie maison, viens découvrir le Programme Apotika ici

Références :

BERNARD, C. 2018. Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels. Ed. Jouvence. 256 p.

BONNEVAL, P. 2006. L'herboristerie, Manuel pratique de la santé par les plantes. Ed. Désiris. 446 p.

FOURNIER, P-V. 1947. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Ed. Omnibus, 2010. 1050 p.

LIEUTHAGHI, P. 1996. Le Livre des bonnes herbes. Ed. Acte sud. 528 p.

MULOT, M-A. 2007. Secrets d'une herboriste. Ed. du Dauphin. 591 p.

Dr VALNET, J. 2001. La Phytothérapie. Ed. Vigot. 640 p.

 

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