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Salut à toi graine d’herboriste ! Si comme moi tu …
Renaître avec la nature
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Salut à toi graine d’herboriste ! Si comme moi tu …
Si tu débutes dans la pratique de l’herboristerie maison, j’imagine …
« Quoi ? Ce vieux remède de grand mère là ? …
As-tu déjà entendu parler des plantes aphrodisiaques ? Si oui, …
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais le …
« Non mais… Voilà qu’elle vous vendre son pisse mémé même …
« Se soigner de manière plus naturelle ? Ah mais, trop d’la balle ! Franchement, si je peux te donner un conseil, essaye l’Ashwagandha , la cure de Guarana et l’Harpagophytum, c’est top moumoute ! En plus c’est grave à la mode.
-Ah ouais… Mais j’ai entendu dire que l’Harpagophytum, importé d’Afrique était en voie de disparition…. T’aurais pas plutôt une alternative disons plus… locale et écologique ? »
Avec l’augmentation de la demande en phytothérapie, le marché des plantes médicinales explose. Et de fait, c’est comme pour tout type de consommation : tu es responsable de ce que tu choisis d’acheter et de qui tu souhaites soutenir.
Soit tu choisis de te fournir auprès de grands labos pharmaceutiques, d’acheter des plantes en gélules sans aucune garantie de traçabilité, parfois produites en quantité industrielle, parfois en provenance de l’autre bout du monde, parfois issues de régions dont les ressources sont pillées par la cueillette…
Soit, tu peux choisir de te soigner de manière plus naturelle, mais aussi de manière plus écologique et locale, avec des plantes bien de chez toi, produites par des producteurs locaux en bio et en circuit court soucieux de respecter la nature.
Le curseur entre les deux est à ajuster, de façon à ce que tu puisses trouver un juste équilibre qui concilie à la fois tes valeurs avec une pratique plus durable de l’herboristerie.
Après tout, se soigner avec les plantes, n’est-ce pas aussi apprendre à renouer avec son corps, avec la plante qui nous guéri et avec la terre qui l’a vu se développer, et ce de manière plus respectueuse ?
Et puis est-ce que tu penses réellement que les anciens paysans s’enquiquinaient à commander des plantes exotiques hors de prix pour soigner les maux du quotidien ? Non.
Ils prenaient ce qu’ils avaient chez eux, dans leur potager ou leur campagne, point à la ligne.
Heureusement, pratiquer l’herboristerie de façon durable, écologique et locale, aujourd’hui c’est encore possible. Voici comment…
Si tu veux apprendre à utiliser les plantes médicinales dans ton quotidien, je ne peux que t’encourager. Par contre, il me paraît difficile de chercher à dissocier santé naturelle et écologie.
C’est mon avis.
Prendre soin de soi grâce à la nature, c’est également se soucier d’elle et de l’impact que notre consommation de plantes et de ressources naturelles aura sur les écosystèmes.
Or, dans l’enthousiasme des débuts, on a tendance à l’oublier : nos chères plantes ont été cultivées et cueillis dans des écosystèmes naturels ou agricoles parfois fragiles.
Sauf que, rien n’est fait pour nous faciliter la tâche. Lorsque tu achètes une plante, ou pire, un mélange de plantes ou un produit transformé, la traçabilité est parfois très obscure voir quasiment absente.
Prends ton flacon de gélules, et trouve le lieu, la date et les conditions de récoltes de ta matière première… Pas facile hein ?
Sans même parler des process de transformation qui là encore, relèvent du mystère…
A titre d’info, retiens ce chiffre : en 2002, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié une étude estimant que plus de 4 000 espèces de plantes médicinales et aromatiques sont menacées dans le monde.
C’était il y a quasi 20 ans… Qu’en est t’il aujourd’hui ?
Pratiquer l’herboristerie de terroir, c’est la prise de conscience que nous avons une responsabilité à la fois envers notre propre santé, les plantes que nous utilisons et la protection des écosystèmes naturels au sein desquels elles ont été cultivées ou ramassées.
La durabilité désigne la nécessité de pouvoir assurer la pérennité des générations à venir, à travers la conservation d’un environnement vivable, d’une économie viable et d’une organisation sociale équitable. Il s’agit donc de participer à la fois à la préservation des écosystèmes, des économies locales et des pratiques soucieuses de l’humain et de la terre.
Le « biorégionalisme » ou terroir en français pour sa part, est un concept qui considère le fait que les communautés humaines locales développent et renouent de manière harmonieuse avec l’environnement naturel de leur localité (écosystème local représentatif d’un « terroir », reconnaissable aux communautés végétales et animales spécifiques au lieu de vie, souvent défini à l’échelle d’un bassin versant, d’un massif montagneux…) de manière positive et durable.
L’herboriste de terroir cherche ainsi à renouer et à redécouvrir son territoire local (son climat, sa culture, ses pratiques traditionnelles ancestrales, ses écosystèmes, sa végétation, ses plantes médicinales…), et intégrer une approche plus locale dans sa pratique, comme à travers l’ethnobotanique.
Comme pour tout engagement, ta manière de pratiquer une herboristerie plus vertueuse va dépendre de tes envies, de ton lieu de vie, de tes possibilités, de ton temps et de ton niveau d’engagement.
L’astuce c’est de ne pas devenir rigide, mais de te laisser de la souplesse, pour à la fois garder du plaisir et modifier tes habitudes progressivement sans te rajouter de la pression ou du stress…
Cela peut notamment être réalisé par différents moyens, comme :
Et autant d’autres idées à explorer !
Et toi, quelles actions plus durables, locales et écologiques vas-tu ou mets-tu déjà en œuvre pour te soigner avec les plantes médicinales ? Notes tes idées en commentaire !
Références : Schippmann U. & Leaman D. J. , 2002. Impact of Cultivation and Gathering of Medicinal Plants on Biodiversity: Global Trends and Issues. Published inFAO. 2002. Biodiversity and the Ecosystem Approach in Agriculture, Forestry and Fisheries. Satellite event on the occasion of the Ninth Regular Session of the Commission on Genetic Resources for Food and Agriculture. Rome, 12-13 October 2002. Inter-Departmental WorkingGroup on Biological Diversity for Food and Agriculture. Rome 142-167
Si tu mûris une idée de reconversion ou de carrière dans le monde des plantes médicinales, sache que ce n’est pas un métier tout à fait classique (enfin, je pense que tu t’en doutes).
En effet, le diplôme officiel d’herboriste ayant été supprimé en 1941 par M. Le Maréchal Pétain, seuls les herboristes ayant passés leur diplôme AVANT cette date ont officiellement encore le droit de pratiquer… Bon autant dire qu’il ne reste plus grand monde…
De plus, il existe un gros flou juridique en ce qui concerne la filière des PPAM (Plantes à Parfums, Aromatiques et Médicinales).
En effet, la plupart des plantes médicinales sont réservées au monopole pharmaceutique, et donc à la vente en officine. Le comble, c’est que même des Docteurs en Pharmacie et des Médecins peuvent être poursuivis pour vente et prescriptions de plantes médicinales…
Or, comme Gilles Corjon et Christophe Bernard me l’ont largement rappelé au cours de mon Grand oral de l’ ELPM, nous avons un devoir de transmission de ce savoir et de ce patrimoine traditionnel pour ne plus qu’il soit oublié…
D’autant que, malgré le manque de reconnaissance de ce métier, l’herboristerie et la demande de soins par les plantes aujourd’hui a plus que jamais le vent en poupe.
Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreux moyens de réinventer le métier d’herboriste, il suffit pour cela d’être astucieux, et créatif !
Voici une liste, non exhaustive, d’idées de métiers que tu pourrais pratiquer en tant qu’herboriste.
Bien sûr, il en existe encore pleins d’autres !
A lire aussi -> L’annuaire des petits producteurs de plantes médicinales
Globalement, il n’existe donc pas UN métier d’herboriste, mais des myriades ! Et très souvent, les personnes pratiquant l’herboristerie à titre professionnelle couplent plusieurs activités autour des plantes pour pouvoir en vivre.
Mais cela reste tout à fait possible ! Il suffit pour cela d’oser, d’y croire, et de bien se former.
Et toi, quel(le) herboriste es-tu ou souhaite – tu devenir ?
N’hésite pas à partage ton expérience ou tes questions en commentaire pour aider les personnes en reconversion ! 😉
Plus d'informations sur les filières :
https://www.syndicat-simples.org/ https://www.cueillettes-pro.org/ http://www.ffeh.fr/ecoles-francaises-herboristerie.php https://www.cpparm.org/ https://www.ppamdefrance.com/ http://www.jeminstallepaysan.org/index.php https://paysans-herboristes.org/
Quand te reverrais-je, pays merveilleuuuuuuuux !
Non l’hiver, ce n’est pas que cette période morne triste et froide où survient rhume, grippes et angines. Mais c’est aussi la saison de la neige, avec son lot de glissades en tous genre, de roulé boulé dans la poudreuse, de scintillements magiques dans les sapins, de l’observation du silence paisible et serein de la montagne endormie, puis des retrouvailles conviviales autour d’un bon feu et d’une bonne plâtrée quasi incontournable de patates fromage (et les kilos qui viennent avec !).
Sans parler des souvenirs mémorables qui restent gravés dans notre mémoire au fur et à mesure que les années passent.
Si tu es un (e) habitué(e) des sports d’hivers, tu sais très certainement de quoi je parle.
Oui mais voilà, qui dit sport d’hiver ne dit pas toujours « absence de bobos », hein. Faire les fous dans la neige parfois ben… ça se paye ^^.
Entre les courbatures, les bleus, les crevasses et autres coups de froid, je te livre clé en main la trousse à pharmacie naturelle qui te sera indispensable aux sports d’hivers, pour passer des vacances sereines.
Mention spécial COVID : même si les remontées mécaniques ne fonctionnent pas cette année, et que tu décides quand même d’aller t’éclater à la luge ou en ski de fond, cet article te sera également fort utile.
Aller, en piste !
La montagne en hiver peut mettre ta peau à rude épreuve.
Entre le froid qui dessèche, déshydrate et brûle l’épiderme et les UV causés par l’albedo de la neige, les gerçures, crevasses, rougeurs et autres coups de soleil sont autant de joyeusetés qui riment avec dénivelé.
Voici une petite routine que tu pourras appliquer chaque jour durant tes vacances pour bien protéger et réparer ta peau face aux rigueurs hivernales.
Le matin, avant de t’exposer au froid, l’idéal est d’appliquer un baume protecteur gras ou une crème grasse de type eau dans l’huile (ou cold-cream) sur ton visage et tes mains. Le gras contenu dans ce type de crème va venir créer un film protecteur contre le gel de l’extérieur, et éviter à l’eau contenue dans ton épiderme de s’évaporer (desséchement), ou pire, de geler (éclatement des cellules).
Protéger sa peau du froid avec du gras, c’est d’ailleurs une technique très bien connue des norvégiens qui autrefois, s’appliquaient de la graisse de phoque sur la peau avant de sortir.
Pourquoi les crèmes classiques sont inefficaces sur la peau en hiver ?
Parce que les crèmes classiques sont majoritairement composées…. D’eau… Du coup, c’est comme si tu t’appliquais de l’eau sur le visage juste avant de sortir par -10 °C. Et rappelle moi ce que ça fait, de l’eau en dessous de 0°C. Exactement, ça gel… Et le gel, ça brûle la peau. Donc, exit ta crème Nivea…
Tu as donc le choix entre plusieurs remèdes maisons :
Avant de sortir t’exposer à la bise des montagnes, pense également à protéger ta peau des UV.
Pourquoi ? Car l’altitude, associée à l’albedo de la neige augmentent l’exposition aux UV en mode +++. Il s’agit donc de ne pas être négligeant.
Pour cela, il n’existe pas trente-six mille solutions : pense à la crème solaire indice SPF 50.
Et comme il est difficile de fabriquer de la crème solaire maison (à moins que tu n’ai envie de te barbouiller le visage d’argile), le mieux reste encore de t’orienter vers des crèmes solaires bio et éco-responsables (et pas les crèmes cracra) comme la crème solaire SPF 50 de Amapola bio cosmetics (marque espagnole slow cosmétique) ou encore la crème solaire SPF 50 d’Algamaris bio des Laboratoires de Biarritz.
Te voilà rentré (e) d’une bonne journée de ski, de raquette ou de luge. Tu es fatigué(e) mais heureux(se) et tu en a bien profité.
Ta peau, soumise au froid, au vent et au UV, même bien protégée a tout de même souffert.
C’est alors qu’une fois au chaud, tu vas pouvoir hydrater correctement ta peau, avec une crème ou un gel à base d’eau très pénétrant pour t’éviter d’avoir une peau de croco qui tiraille.
Plus de risque que l’eau gel et refroidisse ta peau une fois rentré(e) au chalet!
Personnellement, je n’emmène pas dix milles crèmes dans ma valise, mais un seul remède, qui fait des miracles sur ma peau : le Gel d’Aloé vera pur.
L’Aloé vera est un choix excellent, car il transporte l’eau dans l’épiderme asséché et le réhydrate, répare les micros lésions, engelures, inflammations et brûlures dûes au froid, au gel et aux UV, et active la capacité de régénération des cellules de la peau.
Une bonne noix de gel d’Aloé vera une fois la journée finie, et une noix juste avant le couché, et hop, ta peau sera rafraîchie, réhydratée et réparée !
Personnellement, je ne peux plus m’en passer !
Qui ne s’est jamais chopé un début de rhume ou d’angine aux sports d’hiver ?
On pourrait croire que le froid intense de la montagne tue les virus ! Mais le fait de mal se couvrir, de transpirer associé aux chocs thermiques froids/chauds répétés et hop ! C’est le coup de froid !
Pour les prévenir, je te partage quelques astuces de bon sens : bien se couvrir, en particulier les extrémités et parties sensibles du corps (bonnets, écharpes, gants), ne pas se découvrir lorsque l’on a transpiré notamment dans des endroits froids et venteux (même en haut des pistes !), une fois rentrés, se changer pour mettre des habits secs.
Et une fois que les premiers symptômes arrivent ?
Et bien tu es bon(ne) pour rester bien au chaud au chalet sous une couverture, à boire un bon bol de bouillon de légumes ou une tisane à base de plantes immunostimulantes et anti-infectieuses devant Netflix. Cela te fera également une excuse pour visiter le blog et tester ma recette de miel médicinal citron -thym anti-rhume !
Tu peux également prévoir d’emmener dans ta trousse de secours de l’huile essentielle d’Eucalyptus radiata, à utiliser en inhalation pour dégager tes voies respiratoires (utilisable même chez les enfants) et de l’huile essentielle de Ravintsara, ton meilleur allié en cas de grippe, à mélanger dans une huile végétale puis à appliquer sur les poignées ou le thorax.
En format plus pratique, il existe même des sprays nasaux tous prêts à base de propolis et d’huile essentielle, également très efficaces contre les rhumes et les sinusites, et facile à emporter dans ta valise !
Attention toutefois avec les huiles essentielles si tu es enceinte !
Pour en savoir plus -> Grossesse : quelles huiles essentielles utiliser ?
Et pour la toux et les angines, un spray buccal à la propolis noire, à tous les coups imparables contre les maux de gorge !
Les sports d’hiver, c’est : des efforts répétés dont tu n’as peut-être pas l’habitude, mais aussi des gamelles !
Autant te dire qu’entre « le planter du bâton », les flexions extensions, les dérapages plus ou moins contrôlés et les atterrissages soudains dans la poudreuse, ton corps est mis à rude épreuve !
Avec à la clé le plus souvent des courbatures, quelques ecchymoses, bosses et douleurs articulaires (qui prouvent que tu es un(e) vrai(e) de vrai(e) ! ).
Sans même parler des déchirures musculaires, entorses multiples, ruptures des ligaments croisés, luxations et autres fractures qui relèvent du domaine médical et dont nous ne parlerons pas ici.
Parce que, crois-moi, ça me connaît !
Heureusement, les plantes peuvent, ici aussi, t’être d’une grande aide.
Plusieurs remèdes naturels te seront dès lors indispensables dans ta trousse de secours de sportif (ve) avec notamment :
Ces quatre ingrédients ont l’avantage d’être multifonctions, complémentaires entre eux et utilisables seuls ou en synergie pour soulager à la fois les muscles, les articulations, les bleus et les bosses. En bref, ils constituent la trousse du parfait montagnard !
Et si tu n’as pas envie de te trimballer tout ça, tu peux également soit utiliser un baume musculaire bio et naturel comme le baume des Volcans de St Hilaire, ou te fabriquer toi-même ton baume du sportif (dont je donnerais la recette dans un prochain article).
Et pour finir, n’oublions pas qu’une bonne semaine au ski rime avec « gros appétit » ! Et que le froid, l’air montagnard associé aux efforts musculaire demande de l’énergie.
Entre les tartiflettes, les raclettes, les morbiflettes, les croziflettes, les fondues, les diots savoyards, les mont d’or chaud… Le régime spécial montagne avec le sacro-saint combo patates/fromage/ charcut et un peu de génépi pour faire passer tout ça, ce n’est pas qu’un mythe !
Et les lourdeurs digestives sont monnaie courante.
Alors pour faire passer tout ça, n’hésite pas à emporter également dans tes bagages un sachet de tisane à base de menthe, de camomille romaine et d’Anis, à boire en fin de repas devant une bonne partie de carte au coin du feu.
Et si tu n’as ni le courage, ni le temps de faire ton propre mélange, tu peux également te tourner vers des marques de tisanes bio et/ ou artisanales toutes prêtes de qualité comme la tisane digestive du comptoir d’herboristerie, ou les tisanes ayurvédique bio de Yogi Tea dont, personnellement, je raffole !
Et pourquoi pas, une fois rentré(e ) de vacances, te faire une petite cure détox pour soulager ton foie et éliminer tous ces excès ?
Ton kit de secours 100 % naturel à emporter aux sports d’hiver :
- Un baume solide protecteur de la peau
- Une crème solaire naturelle bio
- Du gel d’Aloé vera
- De l’HE d’Eucalyptus radiata
- De l’HE de Ravinstara
- Un Spray propolis
- Un baume du sportif spécial muscles / articulations / contusions OU
- Une Huile ou un gel d’Arnica
- De l’HE de Gaulthérie odorante ou couchée
- De l’HE de Hélichryse italienne
- De l’HE d’Eucalyptus citronné
- Une tisane digestive pour le soir
Le Golden milk : en voilà un nom intrigant ! Cette recette, très en vogue actuellement dans le milieu du bien-être et de la santé naturelle est pourtant très ancienne, utilisée depuis des millénaires dans la médecine ayurvédique.
Pourquoi un tel engouement sur cette boisson de l’hiver dépeinte comme « cocooning et healthy » depuis quelques années ? Est-ce en raison de son côté Gustatif ? Crémeux ? Naturel ? Thérapeutique ? Végan ?
Il n’en fallu pas plus pour éveiller mon instinct naturel d’Apothicaire curieuse et tambouilleuse.
J’ai donc décidé, pour toi lecteur (-trice) de me sacrifier tester et de décortiquer cette recette « aux milles vertues », à la fois pour satisfaire ma curiosité mais aussi te partager le fruit de mes recherches sur les bienfaits insoupçonnés du Curcuma sur ta santé (oui tu as bien lu, je parle bien du truc jaune qui traine dans ta cuisine là…).
C’est partiiiii !
Il est une épice que tu possède
très certainement dans ta cuisine : le Curcuma. D’habitude, on l’utilise plutôt pour assaisonner un poulet curry coco ou un dhaal aux lentilles végétarien… Et puis c’est tout !
Ce qui est fort dommage.
Car le Curcuma recèle un fabuleux trésor de santé. Les Indiens le savent, puisqu’ils l’utilisent depuis des siècles pour ses propriétés thérapeutiques et le tiennent en très haute estime dans leur pharmacopée.
Cette plante en effet, est un puissant anti-inflammatoire et anti-oxydant (entre autres).
Le Curcuma est notamment connu pour ça, bien qu’il possède également d’autres propriétés très intéressantes :
Il excelle particulièrement dans la plupart des troubles impliquant une inflammation aigüe ou chronique, sur un ou plusieurs organes et ce, quelque soit la nature du tissu ou de l’organe impliqué (contrairement à d’autres plantes qui ont une action plus ciblée et spécifique).
Il faut savoir que les tissus inflammés, en particulier dans les cas d’inflammation chronique, sont sujets à un vieillissement prématuré et accéléré. Le pouvoir anti-oxydant du Curcuma va donc agir de concert avec son action anti-inflammatoire à deux niveaux : sur l’inflammation même des tissus, et le vieillissement accéléré des cellules inflammées.
Le Curcuma est donc un grand protecteur des maladies dégénératives, en particulier dans le cadre d’un usage préventif quotidien.
En cas de crise inflammatoire, il est également recommandé pour accompagner et soulager :
On utilise le rhizome de curcuma également en cas :
En gros, le Curcuma, c’est un peu la version naturelle de l’Ibuprofène ou du gel Diclofénac !
Pas mal non ?
Alors, plus d’excuse pour en user et en abuser dans ton alimentation !
Il existe plusieurs manières d’utiliser le Curcuma : frais, en poudre, ou sous forme de produits standardisés en Curcumine (gélules).
Dans le cadre d’un usage domestique, le plus simple reste bien évidemment d’utiliser la poudre culinaire, très facile à trouver dans le commerce et économiquement abordable.
Oui mais voilà. Pour que le Curcuma en poudre soit thérapeutiquement efficace, notamment en cas de crise inflammatoire avérée, il va falloir :
Dans la tradition ayurvédique, le Curcuma est très souvent associé au poivre noir et à un corps gras pour augmenter la biodisponibilité de la Curcumine :
Il est également très courant de rajouter à la synergie de la poudre de racine de Gingembre, afin de renforcer l’action anti-inflammatoire du Curcuma, mais aussi d’améliorer la circulation sanguine et réchauffer l’organisme notamment lors des déséquilibres froids que l’on peut connaître en hiver.
Le mélange Curcuma – Gingembre – Poivre noir – corps gras va ainsi permettre de diviser la dose thérapeutique par deux, soit 6 à 8 g de poudre par jour (contre 12 g pour la poudre de Curcuma seule ! ), ce qui facilite nettement la réalisation d’une cure prolongée.
Si tu as des rhumatismes, douleurs aux articulations ou de l’arthrose, alors tu dois connaître le phénomène…En hiver, le froid et l’humidité accentuent très souvent les douleurs articulaires.
De même, le corps très souvent plus affaibli en raison de la baisse de la luminosité combiné au stress, à la fatigue et à une alimentation déséquilibrée, nous rend plus fragiles face aux nombreuses infections saisonnières.
Le lait d’or Ayurvédique est une recette parfaitement adaptée à la saison hivernale, grâce aux propriétés combinées du Curcuma, du Gingembre et du poivre qui vont venir :
Associé à du lait végétal et une cuillerée de miel, le Lait d’or est une boisson délicieuse et 100 % cocooning à savourer bien au chaud sous un plaid au coin du feu, devant un bon livre (d’herboristerie) ou une série Netflix (Outlander ! ).
On pourrait même penser que cette boisson pourrait rivaliser avec les meilleures tisanes de ma mamie (mais chut, il ne faut pas lui dire !).
Découvre tout de suite comment le préparer.
Puis, déguster bien au chaud sous un plaid au coin du feu.