Recette : Savon à barbe solide et zéro déchet au Romarin

Tout comme le shampoing solide maison, la fabrication de ton propre savon à raser solide peut présenter plusieurs avantages : il est écologique et zéro déchet (pas d’emballage), il est économique (longue durée dans le temps) et il est bon pour ta peau (100 % naturel, tu en maîtrises entièrement sa composition).

Le choix des ingrédients va ainsi dépendre de ton ton type de peau, des zones à raser et de la fréquence de rasage. Sa richesse en glycérine naturelle et en éléments insaponifiables présents dans les huiles végétales permettent à la fois une meilleur protection de ta peau et son hydratation. Le choix des plantes et des huiles essentielles vont par ailleurs « bonifier » l’effet du savon en aidant la cicatrisation de ton épiderme et la désinfection des microcoupures du rasoir.

Convient aux animaux de tous poils !

(Pour info, l’énergumène à poils drus qui partage mon quotidien  en est ravi ! )

Recette de savon de rasage au romarin (saponification à froid)

Matériel

  • 1 bol
  • 1 casserole
  • 1 mixer à soupe
  • Plusieurs moules à savons
  • 1 spatule

Ingrédients pour un savon de 100 g à 7 % de surgras

  • 15 g d’huile végétale de Coco vierge extra bio
  • 39 g d’huile d’olive bio
  • 4 g d’huile de chanvre bio
  • 4 g d’huile de ricin bio
  • 4 g de beurre de Karité brut
  • 1 g d’argile blanche
  • 3,5 g d’HE de Romarin
  • 32 g de lessive de soude caustique à 30 % (Attention, ce produit est toxique et est susceptible de causer des brûlures. Faire attention lors de sa manipulation)

Fabrication

Dans un bol, bien mélanger l’huile d’olive, l’huile de ricin et l’huile de chanvre.

Dans une casserole, faire fondre au bain marie l’huile de coco et le beurre de Karité, puis rajouter au mélange.

Rajouter tout doucement la lessive de soude en remuant (attention aux éclaboussures ! ).

Une fois le mélange réalisé, mélanger vigoureusement au mixer à soupe jusqu’à obtention de la « trace ». Dés que le mélange épaissi et prend la consistance d’une « pâte à gâteau », rajouter l »huile essentielle et l’argile, puis remélanger doucement de façon à homogénéiser le tout.

Couler la pâte dans les moules à savon, et laisser reposer 4 semaines (temps de cure minimum) avant démoulage.

Et voilà, ton savon à raser est prêt à l’emploi !

Mode d’utilisation

Dans un petit bol, mouiller le savon avec un peu d’eau tiède. Frotter avec un blaireau de rasage pour faire mousser, et appliquer sur la zone à raser.

Procéder au rasage de manière habituelle.

A toi de jouer !

Ben quoi, elle vous plaît pas ma toison ?

7 idées hygge et cocooning pour prendre soin de toi cet automne

 

Aaaaaaah l’automne. Décidément, cette saison ne laisse personne indifférent. Entre ceux qui apprécient les promenades en forêt pour en admirer les couleurs chatoyantes et y chasser le champignon, et ceux qui se réfugient en grelottant sous leur couette avec tout l’arsenal anti-rhume, il y en a pour tous les goûts !

Et si, au lieu de grommeler après le temps pluvieux, on profitait de cette saison justement pour ralentir, retrouver du temps pour soi et méditer ?

Dans ce carnaval d’article, plusieurs blogueuses ont eu envie de te livrer leurs astuces pour vivre l’automne de façon naturelle et tout en douceur, chacune à leur manière.

Découvre tout de suite 7 idées qui pourront toi aussi t’inspirer !

Idée 1 : Fais toi une cure de luminothérapie

Grisaille, pluie, nuits qui rallongent, températures en chute libre, luminosité qui baisse… Le temps maussade de l’automne signe, comme chaque année la période de la déprime saisonnière. Faut dire que le soleil de l’été et les apéros sur la plage sont déjà bien loin derrière nous. Besoin de retrouver du peps et de la gaieté en cette saison ? Et si tu te faisais une petite cure de luminothérapie ? C’est ce que t’explique Prunelle du blog «Retablic » dans son article.

> Lire l’article : « La luminothérapie de A à Z » <

Idée 2 : Met toi en mode relax et cocooning

Pluie, vent, froid… On aimerait mieux rester sous la couette à mater une bonne série Netflix par ce temps accompagner d’un chat et d’un bon chai aux épices ! Et si c’était justement « LA » saison idéale pour réapprendre à prendre du temps pour soi, se chouchouter et se mettre en mode cocooning ? Un peu de musique, une lumière tamisée, un bain chaud, des bougies, des huiles essentielles, un GROOOOS pull et c’est parti pour profiter d’un vrai moment rien qu’à soi. Comment profiter de l’automne en mode cocooning ? C’est ce que t’explique Maud du blog « asteptoagentlelife » dans son article.

Lire l’article « Un automne en mode cocooning » <

Idée 3 : Soutien ton organisme avec les huiles essentielles

L’automne est une saison de transition où notre corps est mis à rude épreuve. Heureusement, l’aromathérapie peut t’aider à traverser cette période de façon plus sereine. Grâce à Yasmine, du blog « Mieux vivre par Yasmine », découvre comment utiliser les huiles essentielles en automne pour lutter contre la dépression saisonnière, booster ton immunité et lutter contre les virus !

Lire l’article « Un automne serein avec les huiles essentielles » <

Idée 4 : Fabrique tes remèdes maison contre les affections hivernales

Avec l’automne, c’est aussi la saison des « rhubes », des piles de mouchoirs et des bronches qui se décollent. Heureusement Cécile du blog « Celia Dreams » t’apprend à gérer ces petits maux saisonniers grâce à sa super recette de Vicks Vaporub® maison ! Découvre vite comment fabriquer ton baume respiratoire aux huiles essentielles pour affronter le froid en toute sérénité (et mater les virus !).

> Lire l’article « Recette du vicks vaporub fait maison » <

Idée 5 : Pars te ressourcer en forêt

En automne, le temps maussade et les journées plus courtes nous incitent trop souvent à rester chez soi, bien au chaud. Or, on sait que marcher régulièrement en extérieur présente de multiples bienfaits pour la santé mentale et physique, en particulier durant la saison froide.

Par ailleurs, la randonnée est une activité qui lie profondément le marcheur à l’environnement qui l’entoure, une forme de méditation en somme qui ressource et favorise l’introspection.

Dans son article, Justine, du blog « Un matin au jardin »  viens te parler de tous les bienfaits qu’une randonnée dans la nature pourra t’apporter durant la saison automnale.

>Lire l’article « Randonner en forêt durant l’automne » <

Idée 6 : Grattouille ton jardin cet automne

Couleurs rougeoyantes, odeurs d’humus, dahlias et chrysanthème en fleurs, cèpes qui sortent… Dans la nature, l’automne stimule tous nos sens. Aussi, quelle plus belle manière de ralentir, de prendre du temps pour soi et de renouer en toute simplicité avec la nature que de profiter de son jardin en cette saison ? Dans son article, Françoise du blog «Créer son jardin » t’invite ainsi à un véritable voyage sensoriel à la découverte du jardin en automne.

> Lire l’article « Un jardin en automne » <

Idée 7 : Cuisine de bons petits plats de saison en famille

Qui, enfant, n’a jamais eu les yeux qui brillent devant la déééééélicieuse tarte aux pommes de mamie ? Ahah je vous ai vus, bande de petits gourmands !! Et si l’automne était l’occasion de partager des instants ludiques et de beaux souvenirs avec ses enfants, à la découverte des plaisirs gustatifs que nous offre cette saison ?  Aller hop, direction le marché, puis la cuisine pour un atelier dégustation de pommes avec Céline du blog « Cel, à table ». Rien que d’y penser, j’en salive déjà ! Miam !

> Lire l’article « déguster des pommes avec les enfants » <

Et toi, quelles sont tes astuces pour passer un bel automne au naturel ?

Grippe, rhume, bronchite, covid : Quelles plantes médicinales utiliser contre les maux de l’hiver ?

Ça y est, l’automne est là et bien, là, et l’hiver progressivement pointe le bout de son nez. Le vent souffle, les nuits rallongent, la gelée s’installe le matin et les arbres se dégarnissent. L’arrivée de la saison signe le temps du gel, des premiers feux dans le cheminée, des longues soirées netflix sous la couette et aussi… le temps des virus.

Mais si, tu sais, cette période si attendue où tu retrouves avec enthousiasme les joies du nez qui coule, de la toux grasse et des épisodes de grippe cloué(e) au lit…

Et rares sont ceux qui en réchappent.

Enfin sauf si tu as bien lu mon blog et que tu as d’or et déjà mis en place des actions pour prévenir et soutenir tes défenses immunitaires dès les premiers refroidissement en automne, et parfois même dés la fin des vacances d’été !

Sauf que voilà, cela n’a pas suffit, et voilà que les premiers symptômes infectieux (frissons, nez qui coule, gorge qui gratouille ) commencent à se faire sentir…

Pas de panique ! Je t’explique comment utiliser les plantes médicinales pour prévenir et soulager les maux de l’hiver. l

ENFIN tu pourras frimer devant tes collègues de bureau lorsque le concerto des mouchoirs se fera entendre pendant que toi tu pèteras la forme (et ouais les gars, et toc !).

C’est parti !

Les 3 étapes incontournables pour prévenir et soulager les infections hivernales

Etape 1 : Prévenir les maux de l’hiver en soutenant l’immunité

Il existe deux manières principales d’utiliser les plantes pour soutenir ton organisme :

  • En phase préventive (c’est-à-dire AVANT de tomber malade) ;
  • En phase thérapeutique (dès les premiers signes d’affaiblissement et jusqu’à la fin de la convalescence).

Le choix des plantes médicinales à utiliser ne sera ainsi pas le même selon l’état dans lequel on se trouve.

Ici, il s’agit d’aider ton organisme en le préparant à l’hiver, grâce à la mise en place de plusieurs actions pour soutenir ton immunité, et ce, dés le mois d’août !

Il s’agira principalement d’agir sur les 4 grands piliers de l’immunité :

  • L’alimentation
  • Le sommeil
  • Le stress
  • L’exercice physique

Tu trouvera tout le programme pour soutenir ton immunité avant l’hiver dans cet article :

-> Comment renforcer ton immunité naturelle en période d’épidémie ? <-

Etape 2 : Gérer les premiers symptômes de rhume, grippe, angine ou bronchite

A ce moment précis, c’est la course contre la montre : il va falloir agir très vite et frapper fort dès les premiers symptômes pour éviter que la maladie ne s’installe durablement.

Les plantes médicinales sont ici des alliées précieuses pour mater les virus. Mais pour qu’elles soient réellement efficaces contre les maladies hivernales à caractère aigu, il faut absolument réunir deux conditions :

  • Agir et prendre les plantes suffisamment tôt, dès les premiers signes de refroidissement, sans attendre que l’infection ne se propage et ne s’installe ;
  • Ne pas lésiner sur le dosage et être très régulier: privilégier de petites prises toutes les heures ou demi-heures durant les 3 premiers jours plutôt que de grosses doses 2 à 3 fois par jour.

A titre indicatif, les posologies conseillées pour les adultes seront les suivantes :

  • ¼ de tasse de tisane toutes les demi-heure ou ½ tasse toutes les heures, puis 4 tasses par jour ;
  • 1 cuillère à café de sirop de plantes toutes les 2 heures ;
  • ¼ à ½ cuillère à café de teinture de plante toutes les heures ;
  • 1 à 2 gélules de plantes toutes les 2 heures.

Ce dosage doit être maintenu pendant 3 jours durant le pic infectieux, puis on reprendra un dosage normal au 4 ème jour qui devra être poursuivi jusqu’à disparition des symptômes.

Etape 3 : Accompagner la convalescence

A cette étape, il s’agit d’aider ton corps à restaurer ses fonctions, bien fatiguées après avoir lutté contre les pathogènes.Les plantes et remèdes naturels peuvent là encore être d’un grand secours pour se rétablir plus rapidement et en meilleure forme.

Le corps est affaibli, fatigué, et l’apport de nutriments essentielles lui seront d’une grande aide.

Tu pourras alors envisager une cure de plantes reminéralisantes et anti-asthénique durant 2 à trois semaines après la maladie, associé à des plantes immunostimulantes, des compléments de vitamines et de minéraux

Pense également à reprendre une alimentation équilibrée en douceur, sans te forcer, en évitant les plats industriels gras et riches en sucres et protéines.

Privilégie les potages, purées, les légumes, les fruits le poisson et la viande blanche en limitant les céréales, du moins durant la première semaine, histoire que ton système digestif retrouve sa force.

Et pense bien à dormir comme il faut durant cette période de rétablissement, afin de ne pas fatiguer encore plus ton organisme.

Ceci étant dit, il ne te reste plus qu’à choisir quelles plantes utiliser….

Les plantes médicinales incontournables de l’hiver

La prise en charge des infections hivernales nécessite l’usage de plusieurs plantes aux propriétés complémentaires :

  • Des plantes immunostimulantes (prévention, phase infectieuse et convalescence) ;
  • Des plantes anti-infectieuses et anti-inflammatoires (phase infectieuse et convalescence) ;
  • Des plantes de la fièvre à action fébrifuges et diaphorétiques (phase infectieuse et convalescence) ;
  • Des plantes anti-toux émollientes, antitussives et expectorantes (phase infectieuse) ;
  • Des plantes de reconstitution à vitamine C et reminéralisantes (convalescence).

Les plantes immunostimulantes

L’Astragale de Chine  (Astragalus membranaceus)

A l’origine utilisée en médecine chinoise, l’Astragale de Chine a largement été adoptée au sein de l’herboristerie moderne. Cette plante agit notamment en prévention des affections respiratoires. Tonique des poumons et tonique général, elle est connue comme grande protectrice des systèmes immunitaires fatigués et surmenés. On utilise sa racine sous forme de poudre, en décoction ou en teinture.

Dès que tu commences à sentir la fatigue et le stress pointer le bout de leur nez, il est alors temps de démarrer une cure préventive d’astragale durant 1 à 2 semaines :

  • En décoction : disposer 15 g à 30 g de racine séchée d’astragale dans 1 litre d’eau froide. Porter à ébullition, et laisser bouillir 10 à 15 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour ;
  • En teinture : 2 à 4 ml de teinture diluée dans l’eau, 3 fois par jour.
  • En gélules : 4 g à 7 g par jour de racine en poudre, en 2 ou 3 prises.

A NOTER : L’Astragale de Chine et l’Echinacée pourpre sont deux plantes complémentaires dans leur action sur le système immunitaire. Dès l’apparition des premiers symptômes, l’Echinacée prend le relais de l’Astragale et sera particulièrement efficace lors de la phase aiguë de l’infection.

Le Ginseng (Panax ginseng)

Restons dans la catégorie « exotique » avec une plante qui a souvent fait parler d’elle pour ses propriétés toniques sexuelles et aphrodisiaques. J’ai nommé : le Ginseng ! Et question soutien du système immunitaire, attention, ça ne rigole pas !

Le Ginseng est un puissant tonique général. Il est particulièrement prisé dans les périodes de grande fatigue, d’épuisement ou de convalescence. C’est un grand stimulant du système nerveux et immunitaire dans les périodes de faiblesse générale ou de stress, lors d’infections à répétition. On utilise sa racine sous forme de décoction, en gélule, en ampoule ou en teinture (la teinture étant traditionnellement la forme la plus utilisée).

Voici les différents dosages à utiliser dans le cas d’une cure de Ginseng :

  • En décoction : 5 g par tasse (environ 4 cuillère à soupe par litre d’eau). Porter à ébullition, et faire bouillir 10 à 15 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour durant plusieurs semaines ;
  • En gélule : 2 gélule matin et midi ;
  • Teinture : 15 à 25 gouttes dans un verre d’eau, 3 fois par jour (matin, midi et fin d’après-midi) durant 4 à 6 semaines. Pas le soir, cela peut t’empêcher de dormir.

L’Eleuthérocoque (Eleuthérocoque senticosus)

Troisième plante exotique : l’Eleuthérocoque. Utilisé comme substitut au Ginseng, c’est une plante qui agit principalement durant les phases de stress chronique. Nous savons qu’une période de stress qui dure va progressivement fatiguer et affaiblir l’organisme. L’Eleuthérocoque va donc agir à la fois sur le stress nerveux et sur le système immunitaire fatigué. Il est donc tout à fait indiqué durant les périodes de surmenage.

On peut le prendre en décoction de racines sèches, en gélule, en poudre ou en teinture.

  • En poudre : Prendre 1 cuillère à café de poudre dans une boisson chaude, un yaourt, une cuillère de miel ou de compote, avant chaque repas durant 4 à 6 semaines ;
  • En gélule : Prendre 2 à 6 gélules par jour durant les repas, pendant 4 à 6 semaines ;
  • En décoction : Mettre une cuillère à café de racines par une tasse d’eau froide. Porter à ébullition et faire bouillir 5 minutes et laissez infuser 10 minutes. Boire avant les repas, 2 à 3 fois par jour ;
  • En teinture : 25 à 30 gouttes dans un verre d’eau, 3 fois par jour durant 6 semaines.

L’Echinacée pourpre (Echinacea purpurea)

Plante incontournable du système immunitaire, c’est une plante dont on ne peut absolument pas se passer en hiver. Par son action immunostimulante et fortifiante, l’Echinacée va jouer un rôle complémentaire aux autres plantes contre les maladies hivernales. en renforçant l’organisme durant toute la durée de l’infection (et au-delà).

Cette plante va renforcer l’organisme au stimulant la production des globules blancs tout en améliorant leur force défensive contre les pathogènes. Elle sera donc indispensable dans le cas où ton système immunitaire est affaibli suite à une période de stress, de fatigue chronique, en cas carence en vitamine D ou de mauvaise alimentation…

Elle excelle principalement dans les périodes infectieuses, dès les premiers signes de refroidissement dans ton entourage. Son action va également perdurer au-delà de la maladie, durant toute la phase de convalescence en aidant peu à peu le corps à se rétablir. La racine d’Echinacée est traditionnellement utilisée fraîche en alcoolature, ou sèche sous forme de teinture.

En prévention , dès l’apparition des premiers symptômes dans son entourage :

  • Teinture : prendre 1 cuillère à café matin et soir pendant 2 à 3 semaines.

En cas d’infection aigüe, jusqu’à guérison complète :

  • Teinture : Dès l’apparition des symptômes, prendre 1 cuillère à café mélangée à un peu d’eau toutes les 2 heures pendant 3 jours (maximum 5 cuillères à café par jour). Puis prendre 4 cuillères à café par jour jusqu’à disparition des symptômes.

Autres remèdes naturels pour renforcer ton immunité

Il est également possible de prendre régulièrement de la propolis, de la gelée royale, du pollen, de la vitamine C , E et D, ou bien de faire une cure de minéraux (Zinc, Fer, Germanium, Cuivre) dès le début de l’hiver.

Les plantes anti-infectieuses et antivirales

La Sauge (Salvia officinalis)

La sauge est à la fois une plante tonique et stimulante qui aide le corps et l’esprit à retrouver la forme sur le long terme après une période de surmenage, de fatigue ou de convalescence. Son action réchauffante lui permet de réactiver le travail des organes qui tournent au ralenti et de stimuler le système nerveux.Principalement utilisée en infusion, elle s’emploie toujours en mélange en cas de prises durant de longue périodes, associée à d’autres plantes adaptogènes et immunostimulantes.

  • En infusion seule : 4 cuillères à café de feuilles séchées par litre d’eau. Disposer dans l’eau froide, porter à ébullition. Faire infuser 10 minutes. Boire 3 à 4 tasses par jour pendant une semaine ;
  • En teinture : 30 à 40 gouttes dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour.
  • Vin de Sauge pour lutter contre la fatigue et les refroidissements hivernaux : Faire macérer 60 g de feuilles fraîches dans 1 litre de vin blanc, aggrémenté de 2 à 3 cuillères à café de miel. Laisser macérer durant 10 jours. Boire midi et soir avant les repas.

L’Ail (Allium sativum)

Aliment-remède par excellence, l’ail est utilisé comme médicament et tonique depuis des milliers d’années. Avant la découverte des antibiotiques, l’ail était un traitement pour de nombreuses infections et servait à panser les blessures pendant la Première Guerre mondiale. Il peut être utilisé contre les infections de la poitrine, du nez et de la gorge, la grippe, le rhume, la bronchite, la coqueluche… C’est un puissant anti-bactérien, antiviral et anti-fongique. Il est excellent pour désinfecter et protèger les poumons par son action mucolytique, fluidifiante, expectorante et antiseptique

L’ail est également un fabuleux remède pour stimuler ton système immunitaire, grâce à ses substances probiotiques (protecteur des intestins, haut lieu de l’immunité) et sa capacité à booster la production de globules blancs. On utilise son bulbe frais, entier ou haché, ou séché sous forme de poudre.

En prévention :

  • Une ou deux gousses chaque matin, ou dans la salade à chaque repas ;

En phase aigüe :

  • En teinture d’ail : 10 à 15 gouttes par jour, 2 fois par jour ;
  • En alcoolature : 20 à 30 gouttes 2 fois par jour ;
  • En décoction : 25 g d’ail haché dans 1 L de lait chaud. Faire infuser 20 minutes. Boire 2 verres par jour pendant 3-4 jours ou prendre 2 à 3 cuillerées pures ou dilué dans une tisane de thym par jour ;
  • En soupe ;
  • En vinaigre : mélanger 1 oignon, 4 gousses d’ail émincées, 4 cuillères à soupe de gingembre frais rapé, 1 cuillère à café de piment en poudre, 3 cuillères à soupe de racine de raifort frais, 1 cuillère à soupe de miel à du vinaigre de cidre. Verser le vinaigre chaud sur les plantes. Laisser reposer 4 semaines. Prendre 1 à 2 cuillères à soupe toutes les 3-4 heures jusqu’à disparition des symptômes.

Il semblerait qu’il soit préférable d’écraser l’ail puis d’attendre 10 minutes avant de le consommer. Cela permet à l’alliine de se transformer en allicine qui présente les fameuses propriétés antiseptiques de l’ail.

Le Gingembre (Zingiber officinale)

Le Gingembre est depuis longtemps utilisé comme plante médicinale. Son action stimulante, décongestionnante et réchauffante lui vaut d’être une alliée précieuse en cas de coup de froid. Elle est ainsi toute indiquée contre les infections gasto-intestinales, les rhume, la grippe et les maux de gorge. Son action sur le système circulatoire lui permet d’ouvrir les artères, d’activer la circulation du sang et donc de réchauffer le corps en entier jusqu’aux extrémités (parfait pour ceux qui ont les pieds froids en hiver). Elle active également la transpiration, ce qui en fait une plante toute indiquée durant les épisodes de fièvre.

On utilise principalement sa racine fraîche ou séchée, en rondelle, hachée ou en poudre.

Pendant une infection hivernale

  • En tisane : ½ cuillère à café de racine fraîche broyée, mélangée à du thym, 1/2 citron et une cuillerée de miel ;
  • En teinture : 10 à 20 gouttes avant chaque repas ;
  • En poudre : 2 gélules 3 fois par jour ;
  • Dans la cuisine !

Le Citron (Citrus × limon)

Le citron est l’un des remède naturel les plus polyvalent. Dans l’idéal, nous devrions toujours avoir un citron à portée de main dans notre cuisine. Outre son aspect alimentaire, le citron présente une teneur élevée en vitamine C (2 fois que dans les oranges) et en potassium.

Ses propriétés sont nombreuses : simulant du système nerveux ; antiseptique, antirhumatismaux, antibactérien, antioxydant et fébrifuge, il favorise également l’activation des globules blancs indispensables à notre système immunitaire. Il est particulièrement efficace contre le rhume et la grippe.

En prévention des épisodes infectieux :

  • Boire une tasse d’eau chaude et de citron tous les jours pour nettoyer l’intestin et augmenter l’alcalinité dans le corps. Idéalement, commencer chaque jour un verre de jus de citron au petit déjeuner ;
  • Cure de citron sur 5 semaines : manger ½ citron par jour, puis monter progressivement jusqu’à arriver à 10 citrons par jour. Redescendre progressivement la dose.

En cas de rhume ou de grippe :

  • Jus de citron : mélanger 20 ml de jus de citron avec 50 ml d’eau chaude, avec un peu de gingembre frais et du miel. Boire 4 à 6 fois par jour.

En cas de maux de gorge :

  • Se gargariser avec un mélange de jus de citron dilué à 50 % dans de l’eau chaude.

La Cannelle (Cinnamomum verum)

Tout comme le Gingembre, la Cannelle est une alliée incontournable en hiver. Elle est principalement indiquée pour lutter contre les périodes de fièvre avec courbature, contre la grippe ou de rhume. Ses propriétés hyperthermisantes et énergisantes stimulent la vitalité de l’organisme en le réchauffant.

Durant les phases de contaminations infectieuses, la cannelle est également un puissant remède antiseptique aux propriétés antivirales et anti-fongiques.

  • En tisane : infusion d’écorce entre 8 à 15 g par L d’eau boire toutes les heures en phase aïgue assortie de miel, de thym et de quelques rondelles de citron ;
  • En poudre : 0,5 à 2 g par jour ;
  • Sous forme de vin chaud : 1 verre avant chaque repas contre les refroidissements les courbatures et les états grippaux ;
  • En grog : mélanger ½ citron pressé, 1 c. à soupe de miel et un grand verre d’eau chaude bouillie avec un fragment de Cannelle et un clou de girofle.

Le Sureau noir (Sambucus nigra)

Le sureau est un remède précieux pour combattre les affections hivernales.

Tonique, anti-viral, anti-catarrhale, anti-inflammatoire, diurétique, et diaphorétique (qui fait baisser la fièvre) le sureau est une plante des plus appropriés pour tous les états fébriles.

Son action conjointe sur la fièvre, le système immunitaire et l’écoulement du mucus des voies respiratoires en fait un allié de taille contre toutes les maladies ORL hivernales.

Il est ainsi particulièrement indiqué contre le rhume, la grippe et la bronchite.

Traditionnellement, le sirop de baies de sureau est un excellent tonique qui peut être fabriqué en automne et consommé tout au long de l’hiver. Et en plus, il est tout simplement délicieux ! Les baies de sureau vont notamment soutenir le système de l’organisme, et seront très efficaces en association à l’Echinacée.

On utile deux parties du Sureau noir : ses fleurs fraîches ou séchées et ses baies mûres, fraîches ou séchées.

  • En tisane : faire une infusion de fleurs de sureau séchées, à raison d’ 1 poignée par L d’eau. Porter à ébullition, couper le feu puis faire infuser 10 minutes. Boire entre 4 à 6 tasses par jour durant toute la période infectieuse ;
  • En sirop : réaliser un sirop à base de baies de sureau fraîches, de racine de gingembre rapé, de clou de girofle et de miel. Prendre 1 à 2 cuillères à soupe dans un verre d’eau, toutes les 3 heures durant la phase aigüe.

Le Thym vulgaire (Thymus vulgaris)

Ce petit arbuste méditerranéen est une plante médicinale à l’action réchauffante et stimulante qui va combattre efficacement les refroidissements et soutenir l’organisme durant les périodes de grande fatigue. A la fois antiseptique, expectorant et stimulant immunitaire (il stimule la production de globules blancs), le Thym reste tout simplement LE meilleur remède naturel pour lutter contre la toux ainsi que l’ensemble des affections respiratoires supérieures et inférieures

Les propriétés du Thym sont par ailleurs des plus performantes lorsqu’on l’associe au Gingembre, au Citron, au Pin sylvestre, au Sapin baumier ou à l’Eucalyptus globuleux dans un mélange.

On utilise traditionnellement ses parties aériennes en infusion, en sirop ou en teinture.

  • En tisane : faire infuser 1 branche par tasse durant 10 minutes. Boire 3 à 4 tasses par jour en prévention, 1 tasse par heure en cas d’infection respiratoire. Il est possible également d’y ajouter une demi cuillère à café de racine de Gingembre rapé, 1 demi-citron et une cuillère à café de miel par tasse ;
  • En teinture : prendre 30 gouttes dans un peu d’eau, 2 à 3 fois par jour ;
  • En sirop : 1 cuillère à café toutes les 2 heures jusqu’à disparition des symptômes;
  • En huile essentielle de Thym à linalol  : 5 à 10 gouttes dans un bol d’eau chaude, procéder à une inhalation durant 10 minutes à répéter 3 fois par jour.

Les plantes de la toux sèche et grasse

Mauve

Guimauve

Bouillon blanc

Pin sylvestre

Les plantes riches en Vit C et en minéraux

Acérola

Argousier

Eglantier

En résumé

Pour renforcer ton immunité en hiver et éviter de tomber malade, il faut donc :

  • Privilégier une hygiène de vie saine, une alimentation de qualité à base de fruits et légumes cru et cuits, riche en vitamine C et en minéraux ;
  • Ralentir le rythme en adoptant un mode de vie plus slow et mieux adapté à la saison, se prémunir de la fatigue et du stress en écoutant ses rythmes et en se couchant plus tôt ;
  • Soutenir son immunité grâce à des plantes et des compléments alimentaires dès le début du changement de saison (cures) ;
  • Ne pas attendre de tomber malade pour agir, en aidant l’organisme à se défendre dès l’arrivée des premiers symptômes ;
  • Maintenir un dosage en plantes suffisant durant toute la période infectieuse et de la convalescence, jusqu’à rétablissement complet.

Te voilà entièrement paré pour affronter l’hiver à l’abri des virus !

Le Millepertuis perforé : Soulager déprime saisonnière, brûlures et articulations

Depuis longtemps, le Millepertuis fait parler de lui. Que ce soit comme herbe de la Saint Jean utilisée autrefois pour chasser démons et sorcières, ou comme herbe médicinale de premier ordre pour les rhumatismes, les plaies, les brûlures ou les états dépressifs, le Millepertuis perforé est l’une des plantes  incontournables de toute herboristerie domestique qui se respecte.

Aujourd’hui, cette plante est principalement utilisée comme antidépresseur naturel, très souvent administrée en homéopathie. Bien connus des anciens, ses nombreux autres usages thérapeutiques ont largement été oubliés, ce qui est bien dommage pour une plante aussi utile !

De plus, le Millepertuis perforé est une plante très facile à reconnaître dans la nature. Tu l’as sûrement déjà contemplé durant les mois d’été, lorsque ses fleurs ornent la campagne d’une magnifique couleur jaune d’or.

Sais-tu que cette jolie médicinale peux t’être fortement utile (pour chasser les démons) si tu daignes l’accueillir dans ton armoire à pharmacie ?

Voici comment la cueillir, la transformer et l’utiliser en cas de besoin.

Usages et propriétés du Millepertuis perforé

« Pff, ben oui voyons, le millepertuis perforé, c’est un super antidépresseur naturel, tout le monde le sait ! J’en utilise régulièrement en homéopathie ! » S’esclaffe Anne-Clothilde, apprentie herboriste de son état, en mâchouillant son stylo et en gigotant sur sa chaise.

Oui, oui, enfin… D’une part, c’est un peu plus complexe que ça, et d’autre part cette plante possède bien d’autres usages tout aussi intéressants.

Faisons la liste des propriétés de cette excellente plante vulnéraire :

  • Anti dépressive ;
  • Anti-infectieuse ;
  • Antalgique ;
  • Anti-inflammatoire ;
  • Régénératrice cutané.

Elle est principalement utilisée en cas :

  • D’états dépressifs légers à modérés (donc pas les grosses dépressions bien lourdes) et dépression saisonnière ;
  • De lassitudes nerveuses et troubles chroniques du sommeil ;
  • De refroidissements hivernaux d’origine virale, bronchites, fièvres et asthme ;
  • D’état inflammatoire des muqueuses gastriques et intestinales et de congestion du foie ;
  • De brûlure, plaies superficielles et coups de soleil ;
  • De bleus, contusions et ecchymoses ;
  • De douleurs articulaires et rhumatismales ;
  • De zona et d’herpès.

Pas mal non ?

Comment ramasser et conserver les fleurs de Millepertuis ?

tisane millepertuis

Pour ramasser les sommités fleuries de Millepertuis, il te faudra te promener dans les champs, prairies et terrain vague loin de tout lieu pollué, bord de route ou traité avec des pesticides.

La cueillette doit se faire par une chaude et sèche journée d’été, le matin après la rosée, entre fin juin et fin juillet.

Choisis des pieds vigoureux de Millepertuis perforé en cours de floraison, lorsque les boutons floraux sont tout justes épanouis ou sur le point de s’éclore. Puis ramasse-les en bouquets à l’aide d’un sécateur.

Pour les faire sécher, étale les sommités fleuries sur une surface plane, dans un endroit à l’ombre, sec et bien aéré.

Vérifie que les boutons sont bien secs en les écrasant dans tes doigts avant de stocker ta récolte dans des sacs en papier kraft ou des bocaux en verre.

Transformer et utiliser le Millepertuis perforé : 3 méthodes

Selon l’usage que tu voudras en faire, le Millepertuis peux être utilisé de plusieurs façons :

  • En tisane (usage interne) ;
  • En teinture (usage interne et externe) ;
  • En macérât huileux (usage externe).

Infusion de Millepertuis perforé

Faire infuser 4 cuillères à soupe de sommités fleuries séchées de Millepertuis perforé pour 1 litre d’eau froide. Porter à ébullition, couper le feu et faire infuser 10 minutes.

Boire 3 à 4 tasses par jour en cas d’affection aigüe durant 7 jours ou 2 tasses par jour pour un traitement de fond longue durée (dosage pour un adulte).

La tisane de Millepertuis est traditionnellement utilisée pour agir par voie interne dans les cas de :

  • Dépression légère ;
  • Troubles nerveux et du sommeil ;
  • Affections pulmonaires hivernales ;
  • Troubles gastriques et hépatiques.

Cette infusion peut également être utilisée comme traitement de fond pour accompagner l’action locale du macérât huileux en cas de douleurs articulaires et rhumatismales.

Teinture de Millepertuis

macérât huileux millepertuis

Pour fabriquer une teinture de Millepertuis perforé, il faut :

  • Un grand bocal stérilisé ;
  • De l’alcool à 50 degrés ;
  • Des sommités fleuries de Millepertuis séchées ou semi – séchées.

Voici la recette, façon « méthode du peuple » :

  • Couper finement les sommités fleuries ;
  • Placer les fleurs fraîches ou séchées dans un bol, puis recouvrir d’alcool à 55° de manière à ce que toutes les fleurs soient immergées. Pour ma part, j’adore le rhum martiniquais, mais cela peut-être de la vodka, ou bien de l’eau de vie de fruit ;
  • Laisser macérer 3 semaines ;
  • Filtrer et conserver en flacon teinté étiqueté.

Tu vas voir lors de la réalisation de cette recette que l’alcool va se teinter progressivement d’une magnifique couleur rouge sang. Ceci est dû à l’extraction de l’hypericine présente dans la plante. Personnellement, je trouve qu’il est toujours excitant de pouvoir observer, en direct, le pouvoir d’extraction de l’alcool sur la plante. Et de se dire : c’est moi qui l’ai fait !

Pour utiliser la teinture, compter 30 à 40 gouttes à mélanger dans un peu d’eau, à boire matin et soir.

Tout comme la tisane, la teinture de Millepertuis utilisée par voie interne sera conseillée pour agir sur les états dépressifs, la fatigue nerveuse, les affections hivernales pulmonaires, ainsi que les inflammations du système digestif.

Elle peut être également être appliqué pur en compresse par voie externe sur les zones douloureuses en cas de douleurs articulaires, de zona, d’herpès, de plaies et brûlures superficielles, bleus et contusions.

Macérât huileux de Millepertuis

Il existe deux méthodes traditionnelles pour réaliser la fameuse huile rouge de Millepertuis : la méthode ancienne par extraction alcoolique et la méthode traditionnelle par extraction lipidique.

Méthode ancienne par extraction alcoolique (méthode oubliée peu usitée de nos jours)

Voici ce que dit Marie Antoinette Mulot et le Dr Valnet à ce sujet :

  • Faire macérer durant 7 jours 500 g de sommités fleuris de Millepertuis dans 1 L d’huile d’olive et ½ L de vin blanc ;
  • Le 8 ème jour, mettre le bocal au bain marie, et faire bouillir doucement à bocal ouvert jusqu’à évaporation totale du vin ;
  • Une fois le liquide refroidi, exprimer, filtrer et conserver dans des flacons bien bouchés.

Méthode traditionnelle : macération solaire de millepertuis par extraction lipidique

  • Couper finement les sommités fleuries ;
  • Disposer les fleurs semi séchées ou séchées dans un bocal ;
  • Recouvrir entièrement les fleurs d’huile d’olive vierge extra ;
  • Exposer au soleil durant 10 jours, jusqu’à apparition d’une coloration rouge profonde ;
  • Exprimer et filtrer l’huile, puis conserver en flacon teinté étiqueté.

Cette huile pourra être utilisé en massage sur les zones articulaires douloureuses, le long de la colonne vertébrale et au niveau de toutes les zones nerveuses fatiguées ou abîmées, les coups de soleil, les brûlures légères à modérées et les plaies superficielles.

Il est également possible de transformer cette huile en baume pour plus de facilité de transport :

Baume de Millepertuis perforé

Ingrédients

  • 100 ml de macérât huileux de Millepertuis ;
  • 12 g de cire d’abeille.

Dans une casserole placée au bain marie, mélanger la cire d’abeille avec le macérât huileux.

Faire fondre doucement la cire en mélangeant au fur et à mesure.

Couler dans un pot stérile et sec, puis laisser refroidir.

Étiqueter.

Et voilà ton baume au Millepertuis finalisé ! Pour plus d’action, tu peux également choisir de rajouter lors de la préparation une synergie d’huiles essentielles appropriées selon l’usage que tu souhaites en faire.

Associations possibles en mélange

Tisanes : absinthe, angélique, sauge, mélisse, fenouil, hysope, marjolaine,

Macérâts huileux : arnica, calendula officinal

Huiles essentielles : Lavande vraie, Gaulthérie, Menthe poivrée, Hélichryse italienne, Eucalyptus citronné

Hydrolat : Camomille noble (pour la confection d’une crème au millepertuis)

/!\ Précautions d’emploi /!\

L’usage du Millepertuis présente de nombreuses interactions médicamenteuses, notamment avec les médicaments antidépresseurs de type IRS. Demande conseil à ton médecin avant toute prise en interne.

Le Millepertuis perforé est photosensibilisant. Il convient donc de ne pas t’exposer au soleil après application sur la peau ou prise par voie interne.

 

C’est à toi de jouer !

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Références bibliographiques :

Valnet, J. 2001. La Phytothérapie. Ed. Vigot, 640 p.

Mulot, M-A. 2007. Secret d’une herboriste. Ed du Dauphin, 592 p.

Kit de premiers secours 100% naturel : Les produits et remèdes indispensable de ta pharmacie

 

Attention : cet article n’a ni pour vocation de te pousser à abandonner les médicaments classiques, ni de se substituer à un avis médical. Il a simplement pour objet de te faire le tour d’horizon des possibilités dites « naturelles » traditionnellement utilisées pour soulager des petits problèmes bénins ne nécessitant pas la consultation systématique, comme l’insomnie passagère, les difficultés digestives, les petits bobos type bleus, égratignures, les rhumes, etc… Chacun se trouve être responsable de sa santé et doit prendre la mesure de la gravité de son problème. Le blog et son auteur ne pourront être tenus pour responsables de la mauvaise utilisation de ces informations.

Quand on parle de se soigner au naturel, souvent on me dit :

J’aimerais essayer de réduire ma consommation de médicaments pour les petits bobos du quotidien… C’est plein de produits chimiques et je ne sais pas trop si c’est vraiment bon pour ma santé. Pis en plus ce n’est pas vraiment zéro déchet avec tous ces emballages ! La moitié des boîtes finissent souvent par périmer dans mon placard et terminent à la poubelle. Du coup j’aimerais me soigner avec des produits plus durables, sains et naturels, mais par où commencer, qu’est-ce que je dois acheter ?

Ou encore :

– Qu’est-ce que je peux prendre comme huile essentielle contre un rhume ? Et comme synergie pour mon mal de tête ? Et pour dormir ?

A cela je réponds : Des alternatives naturelles, il en existe plein, il n’y a pas QUE les HUILES ESSENTIELLES ! Sacrebleu ! La pauvre Hildegarde de Bingen se retournerait dans sa tombe…

Souvent on s’en fait toute une montagne alors que la majorité des « médicaments naturels » que l’on peut utiliser se trouvent… Dans notre cuisine.

Bien sûr il existe pleins de remèdes « miracles » hors de prix vendus la plupart du temps dans les boutiques bio, avec parfois des noms imprononçables : EPP, extraits fluides, élixirs, gélules, ampoules etc…

En réalité, l’herboriste amateur possède toute une panoplie d’outils tout aussi simples, écologiques et économiques qu’efficaces pour soulager les petits bobos ou désagréments de la vie courante. A commencer par les vieux remèdes de grand-mère ! Une gousse d’ail, un chou, une bonne vieille tisane de Thym avec du miel et hop ! Exit l’angine !

Et d’ailleurs, pourquoi ne pas essayer de fabriquer toi-même tes remèdes maison ?

Comment composer sa trousse à pharmacie naturelle ?

Créer sa trousse à pharmacie domestique, c’est tout un art !

Avant toute chose, retiens bien que le choix des produits qui vont la composer va dépendre :

  • De ton style de vie (sportif, sédentaire…) ;
  • De ta situation familiale et de ton âge (étudiant célibataire, jeune couple, famille avec enfants, personne âgée) ;
  • De ton métabolisme ;
  • Des problèmes que tu rencontres le plus souvent.

Par exemple, moi, je suis de nature anxieuse, stressée et j’ai des problèmes récurrents de sommeil. Je fais un métier d’extérieur où je peux me blesser, avoir des bleus, des coups de soleils, des piqûres de moustiques ou même des tiques (oui je sais ça fait rêver). Et c’est sans parler des angines à répétition l’hiver.

Bon et bien ma pharmacie ne sera absolument pas la même que celle d’un homme sportif qui fait du trail, d’une maman débordée avec deux enfants en bas âge ou encore d’une jeune sexagénaire dynamique : D !

Dans un premier temps, prend un bout de papier qui traîne sur le coin de ta table (ou un carnet dédié si tu es plus organisé(e) que moi), et fais la liste de tous les petits désagréments que tu rencontres couramment.

Puis, choisis quels « ingrédients » les mieux adaptés à ton cas pourront composer ta future herboristerie.

Les huiles essentielles

Bon, je l’avoue, je râle après les huiles essentielles mais elles restent pour autant incontournables dans une pharmacie naturelle (et puis en vrai je les adore !).

Très concentrées et puissantes, elles sont particulièrement efficaces à petite dose en soins localisés (coups, douleurs, blessures), en cas de stress ou lors de maladies courantes (rhume, grippe, bronchite…).

De plus, les flacons ne se périment pas et sont très facilement transportables en vacances, en voyage ou au travail.

Pour démarrer, choisis seulement 5 ou 6 huiles essentielles de base particulièrement adaptées à tes besoins usuels (précédemment listés, c’est pour voir si tu suis). Nul besoin d’en avoir beaucoup si tu débutes, le tout est d’abord d’apprendre à bien les connaître et les utiliser sans danger.

Quelques idées d’huiles essentielles de base à mettre dans ton aromathèque :

  • Lavande fine (Lavandula angustifolia)
  • Menthe poivrée (Mentha x piperita)
  • Tea tree (Melaleuca alternifolia)
  • Ravintsara (Cinnamomum camphora)
  • Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata)
  • Gaulthérie odorante (Gaultheria fragrantissima)
  • Hélichryse italienne (Helichrysum italicum)
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile)
  • Géranium rosat (Pelargonium graveolens)
  • Petit grain bigarade (Citrus × aurantium L. ssp amara)

Les hydrolats ou eaux florales

Résidus aqueux issus de la distillation des huiles essentielles, les hydrolats sont très intéressants  lorsque l’on supporte difficilement la puissance des huiles essentielles.

Posséder des hydrolats dans sa pharmacie peut présenter plusieurs avantages :

  • Ils peuvent être utilisés plus facilement par les personnes fragiles, allergiques, les femmes enceintes et les enfants ;
  • Certaines peuvent être ingurgitées sans danger ;
  • Ils s’utilisent facilement en soin de la peau, soit pures en lotion ou en compresse soit mélangées à une crème (pour soulager l’acné, l’eczéma, atténuer la douleur d’un coup de soleil, résorber un bleu…).

Attention cependant, les hydrolats restent fragiles et sensibles à la contamination bactérienne. Choisis-en 1 ou 2 pour ton usage quotidien, utilise-les rapidement et conserve- les précieusement au frigo.

Si possible, achète-les avec une bouteille en verre réutilisable.

Quelques exemples d’hydrolats très utiles à la maison :

  • Hydrolat de Lavande fine ;
  • Hydrolat de Fleur d’oranger ;
  • Hydrolat de Rose de Damas ;
  • Hydrolat de Bleuet ;
  • Hydrolat de Thym ;
  • Hydrolat d’Hélichryse italienne.

Les plantes médicinales

L’incontournable de toute pharmacie naturelle qui se respecte : les plantes !

Si tu as l’occasion de les cultiver, les glaner ou de les récolter fraîches, alors tant mieux ! Mais si ce n’est pas le cas, le mieux reste de t’équiper avec des plantes sèches qui se conserveront plus longtemps dans ton placard.

Très souvent prises en tisane (forme la plus courante), elles te seront d’un grand secours lorsque le temps viendra de soutenir ton organisme lors des périodes d’affaiblissement généralisé, sous forme de cures de plusieurs jours (entre 7 à 21 jours).

Les plantes médicinales te serviront également d’ingrédients de base nécessaires à l’ensemble de tes préparations maison : infusions, décoctions, sirops, macérats huileux, baumes, teintures, gélules, élixirs, poudres, cataplasmes…

A ce jour, 148 plantes médicinales sont libres à la vente. Tu peux donc facilement t’en procurer en parapharmacie, magasin bio ou tisanerie.

D’une manière générale, choisi les toujours entières, en vrac ou en sachet papier et labellisées bio. Evite l’achat de plantes en poudre ou en dosettes individuelles sur emballées (vive le plastique !) car les principes actifs se dégradent plus facilement et la qualité de la plante sera plus difficile à contrôler.

Tout comme pour les huiles essentielles, le choix des plantes va dépendre de tes objectifs et de tes besoins.

Quelques idées de plantes de base à avoir dans ton herbothèque :

  • Lavande fine (Lavandula angustifolia)
  • Menthe verte (Mentha spicata)
  • Camomille allemande (Matricaria recutita)
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile)
  • Calendula officinal (Calendula officinalis)
  • Millepertuis perforé (Hypericum perforatum)
  • Coquelicot (Papaver rhoeas)
  • Basilic romain (Ocimum basilicum)
  • Grande consoude (Symphytum officinalis)
  • Romarin (Rosmarinus officinalis)
  • Thym vulgaire (Thymus vulgaris)
  • Sauge officinale (Salvia officinalis)
  • Achillée millefeuille (Achillea millefolium)
  • Echinacée pourpre (Echinacea purpurea)
  • Guimauve officinale (Althea officinalis)
  • Ortie (Urtica dioica)
  • Plantain lancéolé (Plantago lanceolata)
  • Saule blanc (Salix alba)
  • Reine des prés (Filipendula ulmaria)

Conserve-les dans des bocaux en verre hermétiques, à l’abri de la lumière et de l’humidité et pense bien à les étiqueter ;).

Les épices et aromates

Dans la famille « mes produits santé sont dans la cuisine », j’ai nommé : les épices et aromates !

Etonnant ? Pas tant que ça. Depuis des millénaires, l’alimentation reste notre premier geste santé. Et les épices et aromates ne sont pas là juste pour donner bon goût aux plats (et non !). A l’origine, leur utilisation était avant tout médicinale (et l’est encore aujourd’hui, particulièrement dans la tradition ayurvédique).

Par exemple, l’usage du cumin, de l’anis vert et de la coriandre dans les plats devaient avant tout faciliter la digestion et le transit intestinal. La cannelle, le curcuma, le piment et le poivre servaient quand- à eux à désinfecter les aliments dans les pays chauds et réduire les risques de maladie (d’où la cuisine indienne très épicée !).

Et si nos grands-mères avaient toujours quelques pots d’aromatiques sur le rebord de la fenêtre, c’était tout autant pour nous concocter de bons petits plats que pour soigner les petits bobos (ou nous faire avaler leurs horriiiibles pisse-mémé !).

Les épices et aromates peuvent s’utiliser seules entières ou en poudre, en gélules, dans des plats ou des boissons. Elles peuvent aussi être macérées dans du vin, du vinaigre, de l’alcool fort, des huiles ou du miel, composer des baumes, des sirops ou des infusions, servir de cataplasmes…

Alors, pourquoi s’en priver ?

Quelques idées d’épices et d’aromates de base à mettre dans sa pharmacie :

  • Cumin
  • Coriandre
  • Piment
  • Gingembre
  • Cannelle
  • Curcuma
  • Thym
  • Origan
  • Ail
  • Basilic
  • Menthe
  • Romarin
  • Sauge
  • Estragon
  • Sarriette
  • Persil

Les légumes, les fruits et céréales qui soignent

Décidément elle va nous faire l’inventaire de sa cuisine celle-là…

Tout comme les épices et aromates, de nombreux légumes, fruits et céréales présentent des propriétés thérapeutiques exceptionnelles et très souvent oubliées.

Riches en minéraux, en vitamines, en fibres et en eau, les choisir frais, bio, de saison et d’excellente qualité garantiront le maintien de ta santé sur la durée.

En cas de faiblesse du système digestif, certains légumes, fruits ou céréales te seront d’une aide précieuse pour nettoyer le foie, réduire les remontées gastriques, aider les digestions difficiles, soulager les reins…

Quoi ? Tu n’as jamais essayé le jus de pomme de terre ou de radis noir cru ? Le sirop de navet, d’oignon ou d’ail ? La tisane de barbe de maïs ?

Roooh ben quand même, tu devrais vraiment essayer, c’est délicieux !

Ah…

On me dit que non….

Bon ben en tous cas, c’est très efficace ! (même le Dr Valnet le dit !).

Sans aller dans ces extrêmes (sauf si tu possèdes une âme d’aventurier gastronomique ou que tu as perdu un pari), les fruits et légumes qui soignent constituent des remèdes maison peu coûteux, efficaces et très faciles à trouver et à utiliser, que ce soit en soupe, en salade, en sirop, en jus qu’en compresse ou en cataplasme.

A titre d’exemple, les légumes à composés soufrés comme le navet, la moutarde, le poireau, l’oignon, l’ail, l’échalote, le radis noir sont particulièrement prisés en cas de toux grasse, de bronchite et d’affections des voies respiratoires.

Les fruits rouges, comme les groseilles, les canneberges, les myrtilles, le cassis, riches en vitamine C et en composés anti-infectieux sont parfait en cas de cystites, grippes, rhumes...

La barbe de maïs, le poireau et l’asperge favorisent le drainage des reins tandis que le radis noir et l’artichaut sont de précieux alliés du foie.

De même les fruits à mucilages, comme la pomme, la poire, la figue, le raisin, le coing, la nèfle soulageront les douleurs de l’estomac en cas de gastrite.

Quant-au chou…. Il sert à tout !

Quelques idées de fruits, légumes et céréales à toujours avoir chez soi :

  • Chou (the must !)
  • Carotte
  • Pomme de terre
  • Pomme (the must bis)
  • Oignon
  • Ail (the must du must bis)
  • Cassis
  • Canneberge
  • Avocat
  • Avoine
  • Poireau
  • Citron (the must du must du… On a compris !)
  • Figue
  • Raisin
  • Groseille
  • Myrtille
  • Mûre
  • Banane
  • Navet
  • Noix
  • Radis noir
  • Tomate
  • Prune

Les huiles et beurres végétaux

Les huiles et beurres végétaux sont nombreux et servent le plus souvent à la cuisine ou la cosmétique maison. Mais sais-tu qu’ils peuvent tout à fait s’inclurent dans ta pharmacie ?

Chacun possède des propriétés cosmétiques et thérapeutiques qui lui sont propres.

Utilisées pures, les huiles peuvent soit être avalées sous forme de cure (cure d’huile d’olive, de bourrache ou d’onagre) à la cuillère ou en capsule soit pour les problèmes digestifs, soit pour soigner les problèmes de peau « depuis l’intérieur ».

En application cutanée, elles serviront à nourrir, protéger et réparer la peau et les cheveux des agressions extérieures.

Les huiles et beurres sont également des solvants traditionnellement utilisés pour la préparation de remèdes à base de plantes : macérât huileux, onguents et baumes. Ils peuvent également servir d’ingrédients support pour la dilution des huiles essentielles lors d’une application locale ou en massage.

Pour réaliser un macérât huileux, il suffit simplement de faire macérer plusieurs jours la plante séchée dont on veut extraire les propriétés dans un corps gras, puis de l’utiliser comme tel ou en baume en y ajoutant de la cire d’abeille.

Les corps gras sont très sensibles à la pollution aux métaux lourds et aux pesticides. Pour un usage médicinal, choisi toujours des huiles et beurres bios, vierges et de première pression à froid.

Certaines huiles sont plus sensibles au rancissement que d’autres. De manière générale, conserve-les au frais à l’abri de la lumière et de l’air ambiant (bouteilles fermées hermétiquement).

Quelques exemples d’huiles et de beurres végétaux à avoir dans sa pharmacie :

  • Huile d’Olive
  • Huile d’Amande douce
  • Beurre de Coco
  • Beurre de Karité
  • Huile de Germe de blé
  • Huile de Bourrache

Quelques exemples de macérâts huileux de base :

  • Macérât huileux de Calendula
  • Macérât huileux de Plantain
  • Macérât huileux de Millepertuis
  • Macérât huileux d’Arnica
  • Macérât huileux de Consoude
  • Macérât huileux d’Achillée millefeuille
  • Macérât huileux de Lavande fine
  • Macérât huileux de Gingembre

Pour les transformer en baume, il s’agit simplement de rajouter environ 10 % de cire d’abeille fondue dans le mélange, puis de couler en pot.

Les teintures et alcoolatures

Les teintures de plantes sont aujourd’hui peu connues sauf en homéopathie (en pharmacie, on peut d’ailleurs trouver ce que l’on appelle des teintures-mères).

Ce sont simplement des plantes sèches (teintures) ou fraîches (alcoolatures) qui ont été macérées dans l’alcool.

Je tiens à te prévenir tout de suite : non, ce n’est pas pour prendre l’apéro avec les copains (repose cette bouteille toudisuite nondidiou !!)

En réalité, les teintures de plantes sont des alternatives très intéressantes aux tisanes, pour plusieurs raisons :

  • Elles se conservent plus longtemps (présence d’alcool) ;
  • Elles sont plus faciles à transporter (en vacances, au travail) ;
  • Elles se dosent en nombre de gouttes par verre d’eau (contrairement aux tisanes qui se dosent en nombre de tasses), et donc on en avale moins pour la même efficacité ;
  • Elles sont idéales pour la prise de plantes qui ont mauvais goût.

De plus, elles sont très faciles à fabriquer à la maison : une plante séchée, un peu de vodka ou de rhum, on fait macérer le tout et voilà ! Une teinture home made dont tu connaîtras les ingrédients et qui n’aura presque rien coûté. (bon en vrai la recette est un peu plus complexe, mais ce n’est vraiment pas sorcier !).

Et c’est monsieur qui va être content de voir le bar à apéro se remplir de tout un tas d’alcools de plantes à faire goûter aux amis (chuuut, pas touche on a dit !).

Quelques exemples de teintures de plantes de base à avoir :

  • Teinture d’Echinacée
  • Teinture de Calendula
  • Teinture d’Arnica
  • Teinture de Cannelle
  • Teinture de Consoude
  • Teinture de Pavot de Californie
  • Teinture de Sauge
  • Teinture de Propolis
  • Teinture de Thym

Les produits de la ruche

Et pour terminer en beauté, n’oublions pas ces trésors de santé naturelle que sont les produits de la ruche. Miel, propolis, gelée royale, pollen… Leurs propriétés médicinales ne sont plus à démontrer.

Les produits de la ruche peuvent s’utiliser pour tous les petits problèmes du quotidien, que ce soit pour adoucir une gorge irritée ou soigner une plaie avec les propriétés adoucissantes et cicatrisantes du miel, combattre une mauvaise grippe ou des maux de gorge avec les superpouvoirs anti-infectieux de la propolis, soutenir le système immunitaire et les périodes de fatigue avec la gelée royale ou le pollen…

Il y en a pour tous les goûts !

N’oublions pas non plus la cire d’abeille, indispensable dans ton armoire à pharmacie si tu veux fabriquer tes propres onguents, baumes ou crèmes maison.

D’ autres indispensables

D’autres produits indispensables peuvent également trouver refuge dans ta pharmacie naturelle et pourront t’être utiles :

  • Le gel d’Aloès Vera, pour hydrater et apaiser ta peau lors de brûlures ou de coups de soleil ;
  • L’argile verte, pour réaliser des cataplasmes, des emplâtres ou des masques ;
  • Des livres de références en phytothérapie et en aromathérapie.

Et bien évidemment tout ce que tu voudras rajouter au fur et à mesure de tes découvertes !

Pour finir…

Il se peut que tu te retrouves noyé(e) sous la masse d’informations, sans savoir par quoi commencer.

Retiens bien qu’il n’est nullement besoin de tout acheter d’un coup ! Démarres petit, avec seulement une dizaine de produits de bases. Petit à petit, ta pharmacie naturelle va s’étoffer au fur et à mesure de tes besoins du moment, de la saison et de l’amélioration de tes connaissances des plantes.

En cas de doutes sur l’usage de telle ou telle plante ou de telle ou telle huile essentielle, n’hésites surtout pas à aller feuilleter régulièrement quelques bons bouquins qui pourront te renseigner, ou à demander l’avis de spécialistes ;).

Envie de composer ta propre pharmacie naturelle ?
Télécharge ton cahier pratique d’herboriste pour noter tous tes ingrédients et tes recettes et t’aider à composer ta trousse à pharmacie maison !