Que tu ais un gros bout de terrain, un petit carré de terre, une terrasse, un balcon ou juste une pièce ensoleillée, il est tout à fait possible de créer ton propre jardin médicinal.
Que dirais-tu de toujours avoir tes propres remèdes naturels à portée de main, en train de gentiment pousser sur le rebord de ta fenêtre ou sur le pas de ta porte ?
Besoin d’un petit sirop pour la toux ? Allez hop, Quelques branches de thym du jardin ! Des problèmes de digestion ? Quelques feuilles de menthe fraîche ! Plus besoin de courir systématiquement à la pharmacie, il n’y a qu’à se pencher et ramasser.
Sauf que voilà, quelles plantes choisir ? Comment faire si je n’ai pas la main verte ? Ne bouge pas, je t’explique comment démarrer ta propre culture de plantes médicinales dans cet article.
Pourquoi créer ton propre jardin de plantes médicinales ?
Plutôt que de courir systématiquement à la pharmacie pour le moindre bobo, ou d’acheter des gélules de plantes en poudre horriblement chères, cultiver tes propres plantes médicinales au jardin t’apporte de nombreux avantages :
- La garantie de toujours avoir des plantes fraîches bourrées de molécules actives à portée de main ;
- La garantie d’être toujours sûr de la qualité de ton produit;
- La garantie de faire des économies (compare le coût d’un pot de gélules de plantes en pharmacie avec le coût de ce qui pousse dans ton jardin) ;
- La garantie de ne pas te tromper dans l’identification des plantes(si tu pratiques la cueillette sauvage) ;
- Le plaisir de voir, toucher, sentir, transformer toi-même tes plantes médicinales et de développer ton expérience de l’herboristerie familiale.
Imagine un peu : cet instant bucolique, où tu te retrouves pieds nus dans l’herbe fraîche du matin, ta serpette à la main et ton panier en osier, en train de faire le tour de ton jardin fleuri et riches en arômes, à cueillir ce qui constituera tes merveilleuses tisanes cultivées et ramassées avec amour, ou l’assaisonnement savoureux de tes repas à venir ?
Ton jardin médicinal peut ainsi devenir un moyen précieux de soulager facilement tes petits bobos du quotidien tout au long de l’année, grâce aux plantes que tu auras à portée de main, mais aussi un espace de détente privilégié pour te reconnecter à la nature chaque jour après de longues journées.
Comment démarrer ton jardin médicinal ?
D’abord, définis ton espace
Dans un premier temps, il va te falloir définir le lieu où tu vas pouvoir cultiver tes plantes médicinales. En effet ce lieu va dépendre de plusieurs éléments :
-
L’endroit où tu vis
Suivant que tu vives en appartement, en maison, dans une cabane en forêt ou dans une grotte, le lieu que tu choisiras ne sera pas le même : est-ce que ce sera sur un coin de table près d’une fenêtre ? Dans ta cuisine ? Sur un balcon ? Un coin de terrasse ? Le pas de ta porte ? Un coin dédié de ton jardin ?…
En effet, si tu vis en appartement, il te sera difficile de cultiver des plantes de grande taille ou nécessitant d’être plantées en pleine terre, comme le Laurier noble, le Sureau noir ou encore l’Aubépine monogyne. Mieux vaudra pour toi privilégier des plantes supportant la culture en pot.
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Ton climat
Idem, si tu vis au pôle nord, au bord de la méditerranée ou encore dans le Sahel, les plantes que tu pourras cultiver vont forcément dépendre du climat où tu vis. De manière générale, il vaut mieux que tu privilégies la culture de plantes locales, parfaitement adaptées à ton lieu de vie. Elles seront d’une part plus faciles à cultiver (conditions d’ensoleillement, humidité, et sol adaptés), et seront par ailleurs d’autant plus riches en molécules actives et en efficacité thérapeutique dans des conditions de culture idéales.
Pour ce faire, n’hésite pas à consulter des flores locales, ou bien le site de Tela botanica https://www.tela-botanica.org/ pour te renseigner sur la répartition géographique de la plante choisie, ainsi que ses conditions naturelles de vie.
Définis tes besoins et ceux de ton foyer
Une fois ton « lieu » choisi, il va ensuite falloir que tu listes l’ensemble des petits maux courants que tu rencontres quotidiennement, régulièrement ou chaque année, ainsi que ceux de ta « tribu », afin de choisir des plantes qui te seront véritablement utiles.
En effet, inutile de commencer à cultiver des plantes pour améliorer la circulation sanguine si ton problème à toi c’est plutôt l’insomnie ou l’anxiété. Ou de choisir des plantes contre l’hypertrophie bénigne de la prostate si ton objectif c’est de soulager les règles douloureuses. L’idée, c’est de te créer une trousse à pharmacie naturelle maison, 100% adaptée à tes besoins.
Donc, prends un carnet, un stylo et note les troubles que tu rencontres au quotidien, régulièrement, ou de façon plus occasionnelle (une fois par an).
Par exemple :
J’ai régulièrement/ occasionnellement :
- des rhume, angine, toux, grippes en hiver ;
- du stress ;
- des allergies ;
- des insomnies, de la fatigue ;
- un manque d’appétit, des difficultés digestives ;
- des coups de soleil, des piqûres d’insectes, la peau sèche, de l’eczéma ;
- des maux de tête, le mal des transports ;
- des crampes, courbatures, tendinites, douleurs articulaires ;
- des règles douloureuses ;
- etc….
Une fois cette liste réalisée, va ensuite farfouiller dans des bouquins d’herboristerie ou des sites internet de référence sur le sujet, puis note les plantes médicinales susceptibles de soulager tes problèmes et qui te seront utiles au quotidien.
Voici quelques exemples à titre indicatif (liste non exhaustive) :
- Les plantes du cœur et de la circulation sanguine : Ail, Aubépine, Bourse à pasteur, Chêne, Marronnier, Cyprès, Olivier, Thé, Vigne rouge.
- Les plantes de l’estomac : Anis vert, Calament, Carvi, Ciboulette, Cumin, Coriandre, Fenouil, Génépi, Menthes, Pomme de terre, Calendula, Verveine citronnelle, Gentiane.
- Les plantes de l’intestin : Absinthe, Aloé vera, Fraisier, Mûrier, Rhubarbe, Prunellier, Rose rouge.
- Les plantes du foie : Artichaut, Blette, Camomille romaine, Chardon marie, Chicorée, Radis noir, Matricaire, Fumeterre, Romarin.
- Les plante des reins : Pissenlit, Asperges, Aubier de tilleul, Canneberge, Bruyère, Busserole, Buis, Cerisier, Chiendent, Poireau, Sureau noir.
- Les plantes de la fatigue et du sommeil : Eschscholtzia, Coquelicot, Lavande, Mélisse, Passiflore, Aubépine, Valériane, Orange amère.
- Les plantes du système musculaire et osseux : Arnica, Cassis, Chou, Consoude, Frêne, Prêle, Ortie, Reine des prés.
- Les plantes du système respiratoire : Thym, Citron, Cynorrhodon, Hysope, Grand aunée, Oignon, Ronce, Origan, Guimauve, Bouillon blanc, Lierre terrestre, Marrube, Navet, Pin, Pulmonaire, Tussilage.
- Les plantes du système hormonal : Achillée millefeuille, Armoise vulgaire, Framboisier, Alchémille, Sauge officinale.
Choisis les plantes médicinales à cultiver
Maintenant que ta liste est faite, il se peut que tu te retrouves avec une cinquantaine de plantes potentiellement adaptées à tes besoins.
Pour démarrer, c’est encore bien trop, et il va être difficile pour toi d’apprendre à toutes les cultiver et les utiliser d’un seul coup.
L’idéal, c’est donc de partir sur une base de 5 à 10 plantes médicinales complémentaires qui pourront te servir pour soulager plusieurs maux à la fois (et même être ajoutées à la cuisine, tant qu’à faire !).
Et pour les cultiver, il va te falloir respecter leur besoin en matière :
- De qualité du sol: Humique ou sec et drainant ? Calcaire ou acide ?
- D’exposition: à l’ombre ou au soleil ?
- De rusticité: est-ce que la plante peut résister à l’hiver dehors, ou a-t-elle besoin d’être abritée ? Faut-il la cultiver en pot ?
Pour ce faire, reprends ta liste de plantes puis élimine progressivement toutes les plantes qui sont :
- soit trop compliquée à cultiver ;
- soit trop compliquée à utiliser.
Par exemple, pour chaque plante de la liste, pose-toi ces questions :
- Est-ce que c’est une plante exotique ou adaptée à ma région?
- Est-ce qu’elle est adaptée à mon sol ?
- Est-ce que cette plante pousse naturellement dans mon jardin ou autour de chez moi? Est-ce que je la cultive déjà pour la cuisine ?
- Est-ce qu’elle est facile à utiliser au quotidien? Puis-je la mettre dans mon alimentation ? Puis-je en faire des tisanes ? Des macérats huileux ? Des cataplasmes ?
Le but de cet exercice, c’est de choisir des plantes locales qui poussent facilement chez toi, communes et que tu puisses utiliser en infusion, en sirop, en huile ou en baume, ou dans la cuisine (plantes aromatiques à usage à la fois condimentaire et médicinale).
On évitera notamment de cultiver toutes les plantes qui nécessitent soit des conditions de culture très particulières (Arnica montana, Génépi) ou qui s’utilisent uniquement en extrait standardisé, extrait fluide, alcoolats, élixirs, intraits, huiles essentielles, alcoolature, teinture mère ou sous forme d’extraits standardisés nécessitant d’avoir un laboratoire pharmaceutique (sauf si tu as la chance d’en posséder un toi-même ! ).
Les plantes médicinales à cultiver en pleine terre
Sur terrain sec
Quand on parle jardin médicinal, on pense immédiatement aux plantes méditerranéennes : thyms, sarriette, marjolaine, origan, laurier, romarin, lavandes, sauges, plante-curry.
Il existe une multitude de variétés pour chacune : tu auras forcément le choix.
Ces plantes attirent d’ailleurs nombre d’abeilles et de papillons ! Chez moi, le Romarin fleurit pratiquement toute l’année, offrant aux abeilles une source de nourriture continue.
Ces plantes demandent un terrain bien drainé et supportent le calcaire. Une butte en pente exposée plein sud ou sud-est est parfaite. Il convient d’ajouter des cailloux et des graviers au pied de ces plantes pour éviter la stagnation de l’humidité.
L’entretien se réduit à une taille des infloraisons séchées à la fin de l’hiver/début du printemps avec une cisaille. Tailler en fin d’hiver permet de laisser plus d’habitats pour la faune qui utilise tiges séchées et autres broussailles pour faire leurs nids au printemps. De plus, ces tiges et fleurs séchées constituent de petits décors pour agrémenter la maison en hiver.
Installe une plate-bande ou une butte d’aromatiques à proximité de ta cuisine ou de ta maison, à un endroit où il te sera plaisant et facile de te rendre pour cueillir une branche de sauge ou un bouquet de ciboulette à la dernière minute.
Puis, dispose les plantes à 50 à 60 cm les unes des autres et paille-les avec des graviers. Tiens compte de la taille adulte de ces plantes lors de la plantation : un laurier-sauce devient un arbuste de plusieurs mètres d’envergure. Tu seras obligé (e) de le tailler pour lui maintenir une taille adaptée à ton jardin. A moins que tu ne décides de respecter sa nature exubérante en lui laissant un emplacement à sa noble mesure : cela t’évitera du travail. Les feuilles peuvent être séchées à l’avance pour en avoir un petit stock à la cuisine.
Si tu possèdes un terrain sec plus acide, tu peux aussi choisir de planter des aromatiques adaptées à ce type de sol, comme la Lavande papillon (Lavandula stoechas), qui procure un parfum très camphré. Elle se cultive sur un sol bien drainé. Pour acidifier ton sol, tu peux également utiliser soit de la terre de bruyère ou pailler tes plants avec du paillis de conifères.
Sur terrain frais
Si tu possèdes dans ton jardin un sol plus humide et argileux, ou que tu souhaites aménager un petit coin à l’ombre, au bord d’un bassin ou au pied d’un arbre, alors tu trouveras de nombreuses plantes aromatiques pour faire ton bonheur.
La livèche, le cerfeuil musqué, la mélisse, la ciboulette, la camomille, la menthe, la monarde sont des plantes vivaces qui supportent des conditions un peu plus fraîches, voir même de l’ombre et qui seront ravies de prendre place dans ton jardin.
Dans le potager
Les plantes annuelles comme la ciboulette, le persil, la coriandre, le basilic peuvent être cultivées facilement dans le potager, à côté de tes légumes.
Le semis de persil en revanche est un peu capricieux. Si tu es novice en jardinage, je te recommande de l’acheter en mini-mottes et parfois, il arrive qu’il se ressème tout seul si l’endroit lui plait, tout comme le Souci (Calendula officinal) et la Bourrache qui se ressèment également toutes seules. Si tu es un(e ) jardinier(e ) « paresseux(se) » tu ne manqueras pas de les laisser vivre leur vie. Elles pourront ainsi prendre leur aise si les conditions leur plaisent.
Les vivaces (ciboulettes, thym, origan, sarriette, sauge) repoussent quant-à-elles d’une année sur l’autre et restent donc plusieurs années au même endroit. On peut les utiliser pour faire des bordures (en carré par exemple). En délimitant ainsi les zones de ton jardin, tu pourras lui donner un petit côté jardin de curé.
Les plantes médicinales à cultiver en pot
Si tu possèdes une terrasse ou un balcon, tu peux également y cultiver des plantes aromatiques et médicinales car la plupart de ces plantes se cultivent en pot.
Concernant les plantes aromatiques exotiques comme le gingembre, la verveine citronnelle, la citronnelle (lemongrass), il est même préférable, voire obligatoire de les cultiver en pot.
De même, toutes les plantes vivaces et gélives sous ton climat devront être cultivées en pot. Le problème avec la culture en pot réside cependant dans l’hivernage de ces plantes : il faut prévoir où les entreposer. Pour ma part, je garde ces plantes à l’extérieur dans un endroit le moins froid possible et bien abrité, contre un mur exposé au sud ou sous un porche. Je ne les rentre au garage ou dans la serre que lorsque le gel menace. Je les ressors le plus tôt possible pour éviter un trop long séjour sans lumière. Les pots peuvent également être emmaillotés. C’est ce que je fais pour les agrumes qui sont trop lourds pour être facilement transportables. En général, les aromatiques sont cultivées dans des pots encore assez petits pour être déplacés facilement.
Le pot sera à hiverner dans une serre froide (véranda) ou dans une pièce non chauffée. Si la plante perd ses feuilles, comme la verveine, elle peut être stockée dans une pièce non lumineuse comme un garage, si vraiment tu n’as pas d’autres solutions. A long terme, la plante souffrira de ces conditions.
Les plantes plus exotiques comme le gingembre peuvent passer l’hiver à la maison.
Au jardin, certaines plantes peuvent quant-à elles être envahissantes, comme les menthes. Si tu ne veux pas voir tes plants de menthe coloniser ton jardin, alors je te conseille également la culture en pot.
Enfin, toutes les plantes méditerranéennes se prêtent bien à la culture en pot sur un balcon ou une terrasse à condition de les arroser régulièrement pour ne pas qu’elles se dessèchent.
Comment bien réussir tes cultures en pot ?
La culture en pots demande toujours un peu plus d’attention qu’en pleine terre. Voici quelques astuces à connaître pour mettre toutes les chances de ton côté :
- Plus le pot est gros, moins les variations d’humidité et températures seront brutales;
- Il faut veiller à bien arroser tes plants et à ne pas laisser le pot sécher, même pour les plantes méditerranéennes réputées pour résister au sec. Dès que les premiers centimètres de terre en surface sont secs, il faut à nouveau arroser, car la pluie n’est pas toujours suffisante pour arroser les pots en profondeur ;
- En cas de canicule, pense à arroser tous les jours. Pour cela, tu peux également récupérer l’eau de nettoyage des légumes pour la verser dans tes pots ;
- Un terreau de qualité donnera toujours de meilleurs résultats. Choisis un terreau sans tourbe car cela est plus respectueux de l’environnement (zéro gaspi !);
- Il est indispensable de fertiliser tes pots d’aromatiques avec un engrais bio en poudre à mélanger à la surface de la terre pour que tes plantes soient au top. On trouve ces engrais sous la dénomination « plantes aromatiques » ; « méditerranéennes » ou encore « agrumes ». Ces engrais ont une composition NPK de 5-5-8, si tu cultives les deux chez toi, inutile d’acheter deux bidons, le même produit conviendra. Sinon, un engrais complet pour potager peut aussi convenir en en mettant deux fois moins (car il est deux fois plus concentré). En pleine saison, je te recommande même de mettre un peu d’engrais liquide à chaque arrosage pour leur donner un coup de fouet et compenser les récoltes ;
- Pense à rempoter tes plantes aromatiques chaque année.
Les plantes médicinales oubliées du jardin
Au jardin, de nombreuses plantes sont cultivées pour être mangées. Pourtant, certaines possèdent également des propriétés médicinales oubliées et peuvent être utilisées en tisanes ou sous formes d’autres remèdes maisons, comme :
- Les feuilles de cassissiers,
- Les queues de cerises,
- Les carottes,
- Le fenouil,
- L’ail,
- Le navet…
Les plantes sauvages du jardin (tu sais, les fameuses mauvaises herbes !) recèlent également des vertus médicinales oubliées, et sont de véritables trésors pour la santé comme par exemple : l’Ortie, le Plantain, la Prêle, la Chélidoine, l’Aubépine ou encore le Tilleul et ses célèbres fleurs. Elles peuvent être utilisées en tisane, mais également en cataplasme, mangées en salade de printemps avec les jeunes pousses (Pissenlit, Achillée millefeuille, Pimprenelle) ou bien en soupe (si tu n’as jamais testé la soupe d’ortie, c’est un régal !). Gratuites et souvent abondantes, ne te prive surtout pas de leur présence. Tu peux même leur laisser un coin sauvage dans ton jardin.
Où acheter de bonnes plantes médicinales pour ton jardin ?
Tu trouveras les plantes les plus communes chez ton horticulteur habituel.
Voici des pépinières en ligne que j’ai personnellement testé qui ne te décevront pas :
- Les senteurs du Quercy qui est spécialisée en plantes aromatique et de climat sec, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de leur acheter des plantes sur les foires aux plantes. Ils ont également une boutique en ligne ;
- Promesse de Fleurs pépinièriste généraliste en ligne qui propose un très large choix ;
- La ferme de Sainte Marthe, ferme permacole productrice de semence et de plants aromatiques et médicinales bio, à acheter en ligne ;
- Kokopelli, association de graines paysannes libres de droits et reproductibles ;
- Arom’antique, pépinière de plantes médicinales et anciennes
En ligne ou IRL, un bon pépinièriste ou horticulteur doit pouvoir te renseigner et te guider sur les besoins des plantes que tu souhaite acquérir.
Pour conclure…
Tu l’as vu, il est relativement simple de cultiver des plantes aromatiques et médicinales pour s’offrir condiments et tisanes à portée de main. Il suffit de trouver les plantes qui conviennent à ton jardin ou de leur offrir les conditions qu’elles aiment en leur créant un micro-climat (spirale d’aromatique ou culture en pots). Il y en a tellement que tu trouveras forcément les plantes aromatiques qui conviennent à ton jardin et à tes besoins. Les plus communes sont nos compagnes de longue date et donc s’adaptent à de nombreuses situations.
Pour te faciliter la vie, pense à les cultiver au plus près de là où tu les utilises.
Dernier conseil à retenir : ne te décourage pas. Le jardinage, c’est jouer avec le vivant, parfois ça marche et parfois ça marche moins bien.
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2 réponses
bonjour, est ce que vous avez une sorte de calendrier ? je n’ai pas pu commencer cet été sur un terrain en jachère depuis plusieurs années (trop chaud donc trop sec). Je pensais m’y mettre en février-mars. Qu’en pensais vous ?en y amenant directement des plants puis en semant à la volée… c’est pour un usage personnel.
Malheureusement, mon jardin est « compliqué d’accès », et devant ma porte d’entrée, à deux mètres d’une route nationale, l’endroit est plutôt mal choisi (sauf si on aime se faire une tisane aux vapeurs d’hydrocarbures)…
J’avais un super herboriste à quelques kilomètres de chez moi, il vient de prendre sa retraite !
J’attends un hypothétique héritage d’un oncle d’Amérique pour acheter une propriété avec un jardin de deux hectares ! lol